Tunisie (vote de confiance) – il en ressort qu’en fin stratège, Béji Caied Essebsi a permis, contre vents et marées (et une bonne partie des partisans de son parti), au Gouvernement Essid, de bénéficier avec la solide complicité des députés d’Ennahdha qui se sont montrés fervents défenseurs de cette coalition stratégique, d’un vote de confiance majoritaire au sein de l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple),et ce, lors de la séance plénière du 5 février 2015, par 166 voix sur les 204 députés présents (avec 30 voix contre et 8 abstentions).
Que d’enseignements à tirer des péripéties qui ont précédé la composition de ce gouvernement qui a été malmené par l’ensemble de la classe politique pour finir par être approuvé par une large majorité des représentants du peuple (pour ne pas dire des représentants de partis).
L’intérêt suprême du pays doit primer et être au-dessus des intérêts partisans des partis, nous dit-on !!!
« God save » les deux seuls vrais politiciens-tacticiens du pays : Béji Caied Essebsi et Rached Ghannouchi.
Même les anciens tels que Ahmed Néjib Chebbi et Mustapha Ben Jaafar (qui se sont fait récemment épingler naïvement, au même titre que les nouveaux promus), ont encore a apprendre de ces deux vieux loups de la politique.