Théâtre – C’est au Zéphyr de la Marsa, ce vendredi 13 mars 2015, à partir de 19 h 30 qu’il est possible de se tordre de rire en appréciant le grand retour des » Schizo-Frères», lors d’une pièce de théâtre en 5 Actes. Une excellente comédie qui a connu un franc succès auprès du public en 2014. Et ce sont la productrice de la pièce, Madame Salma Mourali (Eye Prod) et Selima Kriaa, membre de l’association « Lions Club Le Lac » qui initient l’événement, et ce, pour la bonne cause.
En effet, Les Lions Club Le Lac et Eye Prod organisent cette représentation qui est dédiée, cette fois-ci, à leur action « pour la bonne cause » contre la propagation de la maladie de la Cataracte à l’école.
La pièce a été écrite par Hatem Belhadj et interprétée par Issam Ayari et Aymen Mejri. La pièce des Schizo-frères » est une comédie en 5 Actes qui met en scènes 5 tableaux hilarants sur la condition schizophrénique des Tunisiens post-révolutionnaires.
Fidèle à sa tradition et son action pour donner plus de moyens à nos écoles, l’association Lions Club Le Lac compte cibler son action contre la propagation de la Cataracte. Nos enfants à l’école, mais aussi les adultes des plus démunis, renoncent très souvent au suivi de cette maladie faute de moyens. Les Lions, conjointement avec une clinique ophtalmologique de la place, comptent organiser une action pour la détection de la maladie chez les plus démunis et leur donner les moyens pour apporter les soins nécessaires.
La si délirante pièce des Schizo-frères
Une pièce au cours de laquelle, on est tout de suite pris de court, dans cette Tunisie post révolutionnaire avec toutes ses contradictions, entre crises psychologiques, crise de foi, crise financière ou crise tout court. Les deux comédiens Issam Ayari et Aymen Mejri mettent à nu cinq personnages et plusieurs thématiques :
- – Ils jouent la cherté de la vie, qui frappe aussi bien « les nouveaux riches » qu’« anciens pauvres »,
- – « Les larmes de destruction massives » d’une schizo-sœur qui fait le voyeurisme des schizo-téléspectateurs, dans une médiocre téléréalité
- – « Celui qui danse avec les maux » : au nom des libertés, pour tout se permettre
- – ou encore l’ivrogne « saoul » au monde, dont l’erreur s’avère exacte parce qu’il s’est trompé !
Les transitions entre différents actes ont été magnifiquement chantées par la belle rouquine Chaima Mahmoud, parodiant des airs connus collant si bien à chaque personnage.