Tunisie-Tribune (1er mai) – à l’occasion de la fête du Travail, au cours de son allocution de ce dimanche 1er mai 2016, de sa fenêtre de la Place Mohamed Ali, Houcine Abassi, le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), s’est arrogé le droit de donner son avis sur les choix politiques et économiques du pays, et ce, après avoir passé en revue le passé militant de la centrale syndicale.
Houcine Abassi a aussi dénoncé une campagne de dénigrement à l’encontre de son syndicat super-militant, en lançant plusieurs points d’interrogation sur l’actualité politique, économique et syndicale.
Armé du passé militant de l’UGTT, de son prix Nobel et des bons résultats obtenus avec le Quartet, et sans vouloir participer directement au gouvernement, il veut se placer au-dessus de ce beau monde, en l’occurrence, le gouvernement et l’ensemble des partis politiques. Il veut tout simplement avoir le dernier mot et ne pas manquer de poser son véto (le cas échéant) dans toutes les grandes décisions politiques et économiques qui pourraient avoir (ou non) un impact sur la situation sociale et les conditions des travailleurs.
Le ton utilisé nous a fait penser à cette expression qui parle de « main de fer dans un gant de velours », mais le ton était assez ferme pour amener les manifestants présents à scander des slogans de soutien aux actions syndicales de l’UGTT. En effet, le secrétaire général de la centrale syndicale a réitéré sa disposition à coopérer avec le gouvernement dans un cadre du respect mutuel et dans l’intérêt national !