JO 2016 (3000m Steeple) : Habiba Ghribi se classe 12e, la pression était top forte de la part de tout un peuple, des médias et surtout des sponsors

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Tunisie-Tribune (JO 2016 – 3000m Steeple) – après un faux départ pour l’ensemble des compétiteurs, Habiba Ghribi a très vite compris qu’elle ne pouvait pas faire partie du trio de tête et a choisi de talonner l’Américaine en se positionnant à la quatrième puis à la cinquième place.

  • Habiba Ghribi ne résista pas longtemps à la trop forte pression emmagasinée dans sa tête, ni à une ancienne blessure qu’elle croyait avoir oublié, et ne put se classe que difficilement 12e (sur 18).

C’est la Bahreinie Ruth Jebet (Kényane d’origine et naturalisée pour la bonne cause) qui a remporté la médaille d’or de cette course en 8 min 59 sec 75 devant la Kényane Kiyeng Jepkemoi (9 min 07 sec 12). L’Américaine Emma Coburn est arrivée troisième (9 min 07sec 63).

Rappelons que Habiba Ghribi avait été classée deuxième aux 3000 m steeple en 2012 à Londres, pour se voir ensuite sacrée championne olympique quatre ans plus tard, en mars 2016, après la disqualification pour dopage de la Russe Yuliya Zaripova.

Une pression trop forte

Habiba Ghribi vient donc de se voir déchue de son titre. La pression était top forte de la part de tout un peuple assoiffé de titres olympiques (qui réclamait l’or !), des médias avides de scoops et surtout des sponsors qui se sont disputé (chacun à son seul profit) l’image de notre jeune championne (pour conforter l’image de leurs entreprises auprès des médias). Les actions à Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) en Tunisie, c’est du bidon ! Sinon pourquoi ne se feraient-elles pas en catimini, loin des caméras ?

  • Cela ne veut pas dire que ne sommes pas pour un vrai sponsoring qui suivrait l'athlète sur plusieurs étapes de sa carrière. Nous sommes contre l'opportunisme de dernière minute.
  • Imaginez ce qui peut se passer dans la tête d’une jeune femme de 32 ans …qui ne peut que crouler sous le poids de ses objectifs sportifs et surtout sous le poids des responsabilités et des engagements qu’on lui a imposés.