CAN 2017 (Gabon) : Gueule de bois à Tunis !

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Tunisie-Tribune – CAN 2017 (Gabon) – au réveil de ce matin du 29 janvier 2017, c’est la gueule de bois pour nous, Tunisiens.

  • …hier soir au coup de sifflet final de la rencontre, c’était la déception, l’amertume, voire l’incompréhension dans toutes les familles, entre amis, dans les rues, dans les cafés et restaurants, pour tous les férus du ballon rond. Enfin, pour tous ceux qui aiment l’équipe nationale

On avait peut-être trop cru ici, en Tunisie, à la qualification des Aigles de Carthage pour les demi-finales de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations –CAN 2017 Gabon. Mais la loi du terrain en a décidé autrement, les Étalons étaient plus forts, il ne faut pas se leurrer, et ce sur tous les compartiments du jeu.

Ainsi, comme en 1998, 2006, 2008, 2012 et 2015 -et pour la deuxième fois devant le même adversaire-, l’équipe de Tunisie s’arrête à ce niveau de la compétition, en s’inclinant –fort logiquement- par le score de 2-0.

A qui la faute ?

  • A qui la faute ? Bien entendu Kasperczak en endosse une bonne partie, par ses choix techniques et tactiques, toutefois les joueurs aussi pour n’avoir pas mouillé leur maillot comme il le fallait.
  • Donc, la responsabilité de cette désillusion est partagée entre joueurs et entraîneur. Inutile d’incriminer Kasperczak et dédouaner les joueurs, tous sont responsables de cette non-qualification.

D’ailleurs, à l’analyse, ceux qui sont objectifs –sportivement- savaient que les Aigles de Carthage ne sont pas très compétitifs au niveau continental africain. Et si la déception est forte chez plus d’un Tunisien, c’est parce que beaucoup ont pensé qu’après avoir battu l’Algérie et le Zimbabwe, l’équipe nationale avait les armes pour aller plus loin dans la compétition. Or, ces deux victoires ont été acquises face à des adversaires très faibles –les Fennecs et les Warriors. Oui, certains ont parlé de malchance contre le Sénégal, mais il ne faut pas compter sur la chance quand aspire se hisser très haut dans une compétition. Ce n’est pas une loterie.

Autre exemple pour montrer que la Tunisie (notre équipe nationale) n’est pas compétitive : sans doute, beaucoup se rappellent du match amical entre les Aigles de Carthage et l’équipe de Mauritanie. Sans commentaire…

Pour ceux qui ont regardé le match à la télévision, ont pu sans doute remarquer que les Étalons ont, dès l’entame du match, mis la pression sur les Aigles de Carthage, jouant sans complexe, montrant qu’ils sont là pour la gagne, et ce, même si nos représentants ont pu de temps en temps inquiéter le portier burkinabé.

C’est ainsi que, à l’entrée de la 75ème minute, les Burkinabé ont senti que nos joueurs commençaient à montrer quelques signes de fatigue, alors ils ont appuyé sur le champignon. La suite on la connaît.

Un coup franc dans les 18m magistralement et puissamment joué : 1 but pour les Étalons. Ce qui réveilla un petit peu les Aigles, en se ruant dans le camp adverse, en commettant des fautes de débutant. Sinon comment expliquer que les dix joueurs de l’équipe nationale se retrouvent dans 18-20m des buts burkinabés suite à un corner sans un seul derrière au cas où? La sanction fut immédiate : contre-attaque et c’est le second but du Burkina Faso.

À partir de là, les jeux étaient faits, l’équipe nationale ne reviendra plus, malheureusement. Et c’est la fin du parcours des Aigles de Carthage dans cette Coupe d’Afrique des Nations dans sa 31ème édition.

Maintenant plusieurs questions se posent :

  • Quel était l’objectif fixé par la FTF à Kasperczak ?
  • S’il n’a pas atteint cet objectif, faut-il ou non alors le maintenir en poste ?
  • Quels sont les joueurs à écarter définitivement de l’Équipe nationale ?
  • Quels sont les points positifs – il y en a- à tirer de cette participation ?