Tunisie-Tribune (Jeux de la Francophonie ) – le rideau est tombé dimanche soir sur la huitième édition des Jeux de la Francophonie qu’a abrité Abidjan du 21 au 30 juillet avec la participation de près de 3000 athlètes représentant 45 pays, avec la consécration de la France pour la quatrième fois de suite et la septième dans l’histoire de cette manifestation qui a vu le jour à Rabat en 1989.
Avec un total de 49 médailles dont 22 en or, soit une de moins que Beyrouth 2009 et Nice 2013, la France a dominé le rendez vous ivoirien. Elle a devancé de neuf titres le Maroc qui a réalisé son meilleur bilan en terminant en seconde position avec un total de 42 médailles dont 13 en or, grâce a l’exploit de ses athlètes (27 médailles dont 10 en or)et le titre du tournoi de foot Ball remporté haut la mains face au pays hôte la Cote d’Ivoire a l’issue des tirs au but 9-8 après un match nul 1-1 .
Cette édition qui a coïncidé avec les jeux mondiaux en Pologne et plusieurs autres championnats du monde, a poussé plusieurs pays à y prendre part avec des jeunes ou des équipes de seconde zone, ce qui a influé nettement sur le niveau technique des différentes épreuves.
La Tunisie ayant pris part avec 17 athlètes en judo, athlétisme, tennis de table, cyclisme et basket féminin a obtenu sept médailles, une en or et six en bronze. L’unique médaille d’or tunisienne fut l’œuvre de Ofa Saoudi en judo. Les six bronze furent remportées par les judokates Sarra Mzoughi et Meriem Bejaoui, les athlètes Marwa Bouzayani, Riadh Cheninni et Mohamed Amine Jhinaoui et la pongiste Abir Haj Salah. Le cycliste Ali Nouisri a déçu en terminant l’épreuve sur route vingtième, alors que la sélection féminine de basket Ball s’est classée treizième sur quinze équipes participantes avec un bilan de quatre défaites et une seule victoire.
Dixième A Rabat en 1989, sixième a Paris 1994, huitième a Madagascar 1997, neuvième à Montréal 2001, septième a Nyamey 2005, neuvième à Beyrouth 2009 et seizième a Nice 2013, la Tunisie a obtenu son plus mauvais classement aux jeux , la vingt et unième place.
Un constat qui laisse plusieurs interrogations concernant la marche du sport tunisien et son devenir en l’absence d’une stratégie sportive au vrai sens du terme.