Majdoub, qui effectuait vendredi, une visite d’inspection aux unités sécuritaires opérant dans le gouvernorat de Jendouba, a confié que son département reçoit encore des informations faisant état de la présence de groupes terroristes retranchés sur les hauteurs proches de la frontière tuniso-algérienne et ailleurs.
Il a, à cet égard, souligné le degré élevé de vigilance et de promptitude observé par l’appareil sécuritaire fait face à toute éventuelle menace terroriste.
Le ministre de l’intérieur estime, par ailleurs, «normal» de se voir ainsi que son département assujettis aux pressions exercées par certains partis politiques et autres composantes de la société civile. Ce qui est d’autant plus normal, a-t-il ajouté, c’est «de se trouver en permanence auprès des sécuritaires en toutes circonstances».
Il a, à ce propos, assuré n’accorder aucun intérêt aux tiraillements politiques ni aux déclarations sur son probable écartement de la prochaine équipe gouvernementale, mais plutôt se focaliser sur l’institution sécuritaire ainsi que sur les efforts et les programmes à mettre en œuvre pour préserver la sécurité et la stabilité du pays en cette phase délicate.