Tunisie-Tribune (immigration) – en janvier, Donald Trump décidait d’interdire le territoire américain aux ressortissants de six États musulmans, afin de prévenir d’éventuels risques terroristes. Le Tchad, la Corée du Nord et le Venezuela viennent d’être ajoutés à cette liste.
Ce fut l’une des premières décisions de Donald Trump après son entrée en fonction: restreindre les conditions d’accès au territoire américains pour les ressortissants de six pays jugés peu sûrs.
Huit mois plus tard, un nouveau décret vient confirmer ces mesures pour cinq des six pays initiaux (Iran, Libye, Syrie, Somalie et Yémen) et les étend à trois nouveaux: la Corée du Nord, le Venezuela et le Tchad. Le Soudan est le seul à sortir de cette liste noire, récompensé pour sa bonne coopération.
Tous les pays ne sont pas concernés de la même manière. Ainsi, les ressortissants du Tchad, de Libye, du Yémen, et de Syrie ne peuvent pas obtenir de visas business ou touristiques.
Ils ne peuvent pas non plus prétendre à s’installer sur le territoire américain.
Les règles sont les mêmes pour les Iraniens, sauf pour les étudiants qui pourront prétendre à un visa, à condition que des vérifications supplémentaires soient effectuées.
Les Somaliens pourront obtenir des visas commerciaux ou touristiques, également après avoir passé un examen supplémentaire mais sans pouvoir faire de demande de résidence permanente.
Au Venezuela, seuls des membres du gouvernement ou proches du pouvoir sont visés.
Quant à la Corée du Nord, ces mesures sont essentiellement symboliques, les voyageurs privés en provenance de ce pays étaient inexistants.