19ème édition des JTC 2017 (8-16 déc.) :une ouverture des journées théâtrales de Carthage éclatée, à multiple dimensions

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  •  19ème édition des JTC 2017, une ouverture éclatée, à multiple dimensions
  • Une dimension africaine au théâtre de la ville de Tunis,
  • Une célébration de notre théâtre national au 4ème art,
  • Une reconnaissance des structures privées au Rio
  • Et une ouverture sur les centres d’art dramatique au Mondial.
  • Le 8 décembre 2017, les festivités commencent tôt dans l’artère principale de la capitale…

Tunisie-Tribune (JTC 2017) – A partir de 16h, à l’Avenue Habib Bourguiba, une scène extérieure accueillera Un Concert de musique qui annoncera le début des festivités.

Sur la façade du théâtre de la ville de Tunis, le public et les invités pourront apprécier le Mapping « De Carthage à Carthage », une  Production de Cité de la Culture une création des Artistes 3D : Hamza Mrabet / Thibaut William / Hamza Ben Salah / Taher Gorgi / Rami Ayari / Youssef Chihaoui ,sous la direction Artistique de Chedly Arfaoui

« De Carthage à Carthage », est un instant de pure magie qui nous guidera vers les marches du théâtre pour la cérémonie inaugurale.

Suivra après, la cérémonie d’ouverture  au théâtre de la ville de Tunis qui  débutera d’abord avec la consécration de l’œuvre et le parcours du dramaturge et metteur en scène irakien Salah ElKassab.

Puis  les hommages de la 19ème session rendus à  Mohamed Sobhi, Soulef Fawakherji, Mumbi kaigwa et  Anisssa Lotfi.

Ensuite l’Hommage Posthume à nos artistes disparus lors de cette dernière année :

Raja Ben Ammar, Mohsen Ben Abdallah, Romdhan chatta, Slim Mahfoudh, H’cine Kahouaji, Hammadi Khelii, Hatem Ghanmi, Hédi zoghlami, Tahar baccouche

Et enfin, place aux spectacles :

Au théâtre de la ville de Tunis à 20h : Spectacle : « Du Désir d’Horizons » du chorégraphe Salia Sanou :

Avec « Du Désir d’horizons » Salia Sanou revient à ses thèmes de prédilection à savoir la solitude et l’altérité, le singulier et le collectif mais également la question du territoire, du déracinement, de l’exil et des frontières. Il en a trouvé l’écho dans l’oeuvre de Nancy Huston; il s’est aussi inspiré des états de corps, des espaces et des ambiances ressentis au cours des ateliers de danse qu’il a menés dans les camps de réfugiés du Burundi et du Burkina Faso dans le cadre du projet « Refugees on the move » initié par la fondation African Artists for Development.

Au 4ème  Art à 21h   « Peur (s)» de Jalila Baccar et Fadhel JAIBI

Peur(s) est le second volet d’une trilogie sur la société tunisienne, où l’on retrouve Violence(s). Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi y posent un regard sans concession sur ce qu’il est advenu de leurs espoirs nés lors de la révolution de 2011. Dans un décor sombre et inquiétant, à partir d’un texte puissant, né d’improvisations, ils livrent un spectacle dont on ne ressort pas indemne tant les comédiens portent en eux la fièvre et la colère.

Au Rio à 21h   « Chmaa »  de Jaafar GUESMI qui sera donnée en première

« Un réalisateur a voulu raconter  l’histoire d’un souterrain qu’il l’a trouvé bouché…Voulant sortir, il s’est heurté à des caveaux sans limites.

Effaçons et reprenons… une maison héritage des ancêtres dont le toit est tenu avec de la cire… une famille souffrante et épuisée puise dans des histoires rongées, ils sont occupés par les défunts et délaissent les nouveau-nés…

Effaçons et reprenons…Un murier entre quatre murs qui attend le soleil et s’affronte à la mort… Effaçons et reprenons…

Le Mondial 21h   « Le Parlement des Femmes » de Saber El Hammi une Production  du Centre d’Arts Dramatiques et Scéniques du Kef, une célébration de son 50ème anniversaire.

De bonne heure, des femmes se déguisent en hommes et se réunissent  pour aller au parlement. Elles voudraient mettre en place de nouvelles législations qui leur confèreraient un pouvoir absolu.

A leur réveil, les hommes ne retrouvant pas leurs vêtements, portent les habits de leurs épouses.

Les nouvelles décisions adoptées par les femmes sont : le droit de la femme laide et de la vieille de choisir son amant, le partage égal de tous les biens, l’interdiction à l’homme d’avoir une relation sexuelle avec une jeune femme avant d’en avoir une avec une femme  laide ou vieille.

Les femmes au pouvoir organisent une fête pour célébrer les nouvelles législations.

Telle une lubie devenue incontrôlable, Le jeu du déguisement dérange et perturbe l’ordre établi. L’inversement des rôles et l’occupation de l’espace public par des femmes qui en ont exclu les hommes, engendrent des situations incongrues qui provoquent un rire grinçant.

Le jury

La 19ème édition qui s’étalera sur une dizaine de jours, marquera le retour de la compétition, et le prestigieux jury composé de :

  • Abdelhalim Elmessaoudi (Tunisie)
  • Adel Karachouli (Syrie)
  • Asma Houri (Maroc)
  • Ousmane Diakaté (Sénégal)
  • Botrous Rouhana (Liban)
  • Rapporteuse : Dr. Besma Ferchichi (Tunisie)

Aura la lourde responsabilité de décerner les prix suivants :

  • Prix la meilleure œuvre
  • Prix de la Mise en scène
  • Prix du meilleur texte théâtral
  • Prix d’interprétation féminine
  • Prix d’interprétation masculine

Les pièces en compétition