- Ali Miaoui : » deux nouvelles destinations chaque année, d’ici 2020″
- « …Il est impératif à la Tunisie d’associer et d’utiliser le transport aérien pour faire fructifier un trafic conséquent au départ de l’Afrique afin de faire venir les hommes d’affaires africains
Tunisie-Tribune (Ali Miaoui) – Samir Belhassen, envoyé spécial de Tunisie-Tribune à Cotonou rapporte que, dans la foulée du vol inaugural Tunis-Cotonou de Tunisair, M. Ali Miaoui, Directeur Général Commercial de Tunisair, a déclaré, que « ...ce vol fait partie d’une feuille de route élaborée par Tunisair pour le développement de son positionnement en Afrique, qui comporte un plan d’actions jusqu’en 2020 avec l’ouverture de deux destinations par année, soit deux pays africains par an. Rappelons que cela a commencé avec la ligne de Niamey en 2016, en mars 2017 Conakry et aujourd’hui Cotonou. »
L’année 2018 ce sera l’année de Khartoum, et ce sera la première fois que nous irons vers l’Est de l’Afrique, mais aussi la ville de Douala au Cameroun qui sera, peut-être, associée à la destination N’djamena (Tchad) sur laquelle demeurent quelques doutes au niveau de son aéroport, sur sa capacité à assurer un trafic conséquent.
Pour 2019, avec Accra (Ghana) et Lagos (Nigéria), nous ciblons de nouvelles destinations sur la partie anglophone de l’Afrique.
En 2020 nous reviendrons sur la partie francophone avec Libreville (Gabon).
Ali Miaoui, n’a pas manqué de de préciser que : « cette feuille de route qui s’intègre parfaitement dans la stratégie globale de Tunisair d’intensifier et de diversifier son réseau sur l’Afrique, n’est pas une simple volonté de la compagnie, mais le besoin impératif de la Tunisie qui se doit d’associer et d’utiliser le vecteur du transport aérien pour faire fructifier un trafic conséquent au départ de l’Afrique pour nos hommes d’affaires et afin de faire venir les hommes d’affaires africains à Tunis ou leur permettre de rejoindre l’Europe via un transit tunisois ».
Il a rappelé aussi que toutes ces routes n’ont pas été ouvertes pour un transport classique, mais d’abord pour un trafic de transit pour nos amis africains qui veulent rejoindre l’Europe ou le Liban, tout en espérant que 50% d’entre eux se stabilisent en Tunisie, pour faire des études ou pour des soins, soit pour faire des affaires avec les Tunisiens.
Nécessité d’une initiative PPP
« La réussite de toutes nos opérations sur l’Afrique n’est pas seulement liée à la volonté de monter ce réseau, ni à la volonté de l’État de consolider ses relations avec l’Afrique, mais surtout liée à une initiative Publique-Privée. Ces vols ne réussiront que si le privé s’investit sérieusement dans ces voyages en visitant l’Afrique et en faisant du commerce avec l’Afrique ».