Tunisie-Tribune (Al Mostakbal) – Le nombre des démissionnaires du bureau exécutif et des bureaux régionaux et locaux du parti Al Mostakbal, a dépassé, jusqu’à ce lundi les 100 personnes.
Dans des communiqués publiés, ce lundi, par des bureaux régionaux du parti, ces derniers ont expliqué que suite à la démission de Abdelaziz Mzoughi, Rafik Chelli et 9 autres membres du bureau exécutif, la vague de démission s’est élargie pour s’étendre aux dirigeants régionaux et locaux de ce parti formé depuis quelques mois.
» Avec ces démissions, Al Mostakbal rejoint les partis qui connaissent une crise de gestion à cause du non respect du principe de la démocratie et du fait que le premier responsable du parti monopolise la décision « , lit-on dans des communiqués signés par des dirigeants locaux de Ben Arous, Tunis, l’Ariana, la Manouba, Nabeul, Siliana, Gafsa, Sousse et Monastir.
Les démissionnaires critiquent une « prise de décisions unilatérales en dehors des structures du parti associant seulement les proches du secrétaire général « .
Dans un communiqué publié le 29 janvier 2018, Tahar Ben Hassine, secrétaire général du parti a dit regretter la démission des membres d’Al Mostakbal.
Il avait estimé que « la position négative » des démissionnaires de l’Union Civile qu’avait rejoint le secrétaire général « a contribué à l’amplification de la crise rendant impossible toute action commune au sein du parti« .
Tahar Ben Hassine a décidé de ce fait de dissoudre le bureau exécutif provisoire du parti devenu, selon lui, en contraction avec la réalité et les dispositions de son règlement intérieur.