Carthage II : on parle de « reprise imminente » ; est-ce des bruits de bottes ou de simples bruits de couloirs ?

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Tunisie-Tribune (Carthage II) – Même si la pluparts de points de vue sont contradictoires et opposés, la fragmentation de la scène politique et l’intérêt suprême de pays appellent à la conciliation et à un minimum d’accord (même de façade).  Comme annoncé lors d’une précédente publication, une reprise des négociations des signataires du Pacte de Carthage pour assoir la version II semble imminente. Si ce n’est pas pour ce vendredi, ce sera au cours des jours qui viennent voire au plus tard après l’Aïd El Fitr.

Beji Caïd Essebsi avait décidé la suspension des concertations pour une durée indéterminée suite au blocage auquel ont abouti à plus de deux mois de tergiversations autour du point 64 de cet accord portant sur le maintien ou le départ du gouvernement de Youssef Chahed. Voire aussi le refus de certaines parties de signer pour la mise en œuvre des 63 points relatifs aux priorités des réformes dans les secteurs socio-économiques et politique approuvés par toutes les parties.

Les bruits de couloirs, de plus en plus persistants, annoncent un retour imminent à la table des négociations, mais ne s’accompagne d’aucune précision sur un changement quelconque des attitudes des uns et des autres.

L’imminence de cette reprise survient juste après la rencontre, cette, semaine entre, de BCE avec le secrétaire général de l’UGTT qui avait laissé entrevoir un certain rapprochement des points de vue pour la résolution de la crise « dans les plus brefs délais ».

« La situation politique en crise a affecté l’économie et le domaine social ». Noureddine Taboubi a souligné que « c’est tout le pays qui est en attente aujourd’hui et la crise, de ce fait, ne peut plus durer. « Nous devons tous privilégier l’intérêt national ».  Il affirmera que « les problèmes seront définitivement résolus dans les prochains jours ».