Tunisie-Tribune – Le public du théâtre romain de Carthage a été au rendez-vous avec la chanteuse tunisienne Héla Malki qui a animé la soirée du vendredi 27 juillet 2018 dans le cadre de la 54ème édition du Festival International de Carthage. Cette artiste révélée depuis son jeune âge lors d’une émission télévisée, puis encouragée à reprendre la scène musicale grâce à son immense succès lors du concours de la meilleure voix de The Voice a brillamment réussi son passage à ce grand festival international où elle se produit pour la première fois.
Durant deux heures, la jeune artiste a tenu en haleine un public difficile car mélomane par sa bonne présence sur scène, son charisme et son timbre vocal distingué.
Au cours de cette soirée elle a offert à son public venu nombreux la redécouvrir, un grand bouquet de chansons orientales qui lui ont valu dans le passé sa notoriété, et occidentales puisées dans le registre des éternelles et quelques autres chansons de son propre répertoire dont certaines ont été spécialement produites pour égayer cette soirée.
A 22h00, vêtue d’une robe d’une rare élégance, l’artiste vraisemblablement angoissée face à une foule immense de spectateur a ouvert la soirée par sa célèbre chanson « Walla Nhebbek » avec la participation d’un grand orchestre dirigé par le Maestro Ahmed Chaibi. L’artiste a par la suite enchainé les chansons avec une kyrielle de tubes orientaux dont « Min Ghir Lih » de Mohamed Abdelwahab et « Ala Ini » et « Layalina » de Warda.
Et c’était sur les sonorités de l’accordéon de Rami Darguech que Héla Malki a dansé le Tango avant de revenir à la chanson en interprétant quelques chansons de Mejda Erroumi, Samira Said et Om Khalthoum en proposant par la suite son premier tube produit en 2002 intitulé « Khallik Maana ».
Mais Héla Malki ne s’est pas limitée au registre musical oriental dans lequel elle excelle grâce à ses capacité de vocaliste hors pair, elle a aussi séduit son public avec l’interprétation de chansons occidentales très célèbres dont « When i need you » chantée pour la première fois par Léo Sayer en 1976, puis la même année par Albert Hammond et rendue célèbre par la star Céline Dion, « Perhaps » de Doris Day et enfin « Sway » de Din Martin avant de clore sa soirée en ré-offrant à son public « Walla Nhebbek ».
Rappelons que la prochaine soirée proposée par le Festival International de Carthage sera animée par HibaTawaji qui sera accompagnée par le musicien Oussama Rahbani, le 29 juillet 2018 à partir de 22h00.