L’Atlético de Madrid remporte la Supercoupe d’Europe face au Real

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Tunisie-Tribune (Supercoupe d’Europe) – Les Colchoneros ont remporté leur 3e titre, en autant de participations, en battant le Real Madrid, 4 à 2 après prolongation, mercredi à Tallinn.

L’Atlético règne sur Madrid et sur l’Europe. Un doublé de Diego Costa puis une volée de Saul en prolongation ont permis aux Colchoneros de renverser le Real (4-2 a.p.) dans un superbe derby, mercredi 15 août, en Supercoupe d’Europe.

A Tallinn (Estonie), le club vainqueur de la Ligue Europa a frappé par Costa après seulement cinquante secondes de jeu, puis fait le dos rond quand son voisin merengue, triple tenant de la Ligue des champions, menait au score après des buts de Karim Benzema (27e) et Sergio Ramos sur penalty (63e).

Costa s’est chargé d’égaliser à la 79e et c’est finalement l’incroyable volée de Saul (98e), puis une finition chirurgicale de Koke (104e) qui ont offert à l’Atlético le scalp du Real, privé de sa superstar Cristiano Ronaldo, parti cet été à la Juventus…

Supercoupe d’Europe : Un succès riche de promesses

Cette troisième Supercoupe de l’UEFA après 2010 et 2012, à deux longueurs du record du FC Barcelone et de l’AC Milan (5 titres), est une belle revanche pour les Colchoneros : les hommes de Diego Simeone avaient à chaque fois craqué lors de leurs précédentes finales continentales contre le Real, en 2014 (4-1 a.p.), puis en 2016 (1-1 a.p., 5 t.a.b. à 3), à chaque fois en C1.

Et c’est un succès riche de promesses pour l’Atlético, qui rêve désormais de remporter l’épreuve reine européenne, seul trophée manquant à son palmarès, lors de la finale 2019 prévue dans son stade Metropolitano de Madrid.

Côté Real, la déception est grande pour le nouvel entraîneur Julen Lopetegui, qui débute son mandat par une douloureuse défaite. De quoi alimenter la réflexion au sein de la Maison blanche, en chantier après les départs de l’entraîneur Zinédine Zidane et de Ronaldo… et peut-être tentée de s’agiter sur le marché des transferts après un été très discret.

« Je ne crois pas que la politique décidée par le club change en fonction du fait d’avoir gagné ou pas ce match », a assuré Lopetegui.