En effet, La récente nomination de Salma Elloumi Rekik à la tête du cabinet présidentiel a précipité les choses dans le sens de la confirmation de l’annonce, très proche du remaniement ministériel si attendu.
Il semble, également, que le dégel des relations entre le gouvernement et la centrale syndicale, particulièrement l’annulation de la grève du secteur public, a ouvert la voie à ce remaniement mais aussi à toutes les interprétations et supputations possibles et imaginables.
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Des fuites que seule l’annonce officielle du remaniement ministériel pourra confirmer ou infirmer
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Pour l’heure, on fait savoir que le futur gouvernement sera très restreint, compression budgétaire oblige.
Aussi, croit-on savoir, le nombre des ministères sera réduit et plusieurs secteurs seront fusionnés pour plus d’efficacité. Ce qui donnerait le retour du développement local au ministère de l’intérieur, la création d’un super ministère de l’économie qui engloberait les finances, le développement et l’investissement, et les bruits courent qu’il tomberait dans l’escarcelle de Ridha Chalghoum.
Le ministère du commerce et de l’industrie reprendrait du service. Les affaires sociales, la santé et l’emploi seraient réunifiés. L’éducation et la formation ou l’éducation et l’enseignement supérieur et la recherche scientifique,serait une option. La culture et la jeunesse, comme au bon vieux temps constitueraient un nouveau département. L’équipement se verrait ajouté l’environnement. Tourisme et transport se retrouveront à nouveau. Le sport aurait, pour la première fois un ministère à lui tout seul.
Elément essentiel, si cela se confirmait, le choix des ministres qui seront en charge des départements à caractère économique et social s’est fait sur la base de la compétence et non pas celui de l’appartenance aux partis politiques. Ils ne seront pas non plus concernés par les échéances électorales. Des secrétaires d’Etat ou des ministres délégués auprès des ministres seraient désignés.