Tunisie-Tribune (Sixième année primaire) – Les élèves de la sixième année primaire des écoles publiques et privées passeront les épreuves écrites unifiées du troisième trimestre dans leurs écoles d’origine et sous la supervision d’instituteurs n’ayant pas enseigné les élèves qui passent l’examen, a indiqué, lundi, le directeur général du ministère des examens a sein du ministère de l’Education, Omar Ouelbani.
Dans une déclaration à la TAP, Ouelbani a indiqué, lundi, que les dispositifs d’organisation de ces épreuves unifiés pour les élèves de la sixième année de l’enseignement de base sont les mêmes pour les écoles publiques et les écoles privées, soulignant que la correction des copies ne sera pas effectuée par l’instituteur en charge de l’enseignement de ses élèves durant l’année scolaire.
Il a expliqué que “la correction des copies des élèves dans les écoles publiques, se fera dans les écoles d’origine des enseignants et non pas dans un centre de correction uni, comme de coutume”, tandis que les copies des élèves des écoles privées, seront corrigées au sein des écoles d’origine, par des instituteurs qui n’enseignent pas les élèves concernés.
“Bien que ces épreuves écrites soient unifiées, il ne s’agit pas pour autant d’un examen national”, précise Ouelbani, indiquant que l’objectif premier de l’unification des épreuves, étant de familiariser le cadre éducatif ainsi que les élèves avec les conditions d’un examen national, ainsi que d’évaluer les dispositions réelles des élèves.
Les syndicats de l’enseignement de base ont exprimé leur opposition à la correction des épreuves d’évaluation écrite unifiées pour les élèves de la sixième année primaire des écoles privées dans l’école d’origine, et dans une école tiers pour les élèves des écoles publiques, estimant que cette décision “est à même de saper le principe d’égalité des chances entre les élèves”.
Pour sa part, l’Union tunisienne des instituts privés pour l’enseignement et la formation (UTIPEF) a appelé dans un communiqué rendu public, hier dimanche, à l’unification du dispositif de la correction des examens, sur la base du respect du principe de l’égalité des chances entre les élèves de l’enseignement public et ceux de l’enseignement privé, exprimant le souhait d’assurer la correction des épreuves dans des centres unis et sous la tutelle des délégations régionales de l’enseignement, à condition de masquer les identités des élèves et celles de leurs écoles d’origine.