- Tahya Tounes appelle tous les partis à se réunir de toute urgence…
Tunisie-Tribune (la non-promulgation d’une loi électorale) – a non-promulgation par le Président de la République, Béji Caïd Essebsi, la version amendée de la loi électorale provoque des polémiques sans fin. Tout le monde à raison, Tout le monde a tort. Cette no-promulgation a fait naturellement resurgir les hostilités entre la Présidence plusieurs factions politiques.
En effet, Tahya Tounes dont l’instance politique vient de se réunir en urgence, ce dimanche 21 juillet 2019, en présence de son président Youssef Chahed.
En résumé, Tahya Tounes a estimé que : » la non-promulgation de la loi électorale dans sa version amendée, dans le plus grand respect des procédures légales et démocratiques par l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple), est une violation « inédite » et « dangereuse » de la Constitution ».
- Tahya Tounes dénonce une menace pour le processus démocratique et pour la stabilité des institutions de l’État
- Tahya Tounes appelle tous les partis à se réunir de toute urgence afin d’élaborer une position unifiée pour protéger la Constitution et les institutions de l’État.
- De son côté, le bloc parlementaire de Tahya Tounes appelle à une coordination avec les autres blocs en vue d’examiner les conséquences de la non-promulgation de la loi.
Parmi les formulations relevées au niveau de Tahya Tounes, il est à retenir :
- L’inquiétude quant aux perturbations constatées dans le travail de la présidence de la République.
- L’inquiétude de voir le fils Hafedh Essebsi s’exprimer au nom de la présidence de la République, sans disposer de la moindre qualité pour le faire.