Tunisie-Tribune (Cigarette électronique) – Aux États-Unis, une mystérieuse infection semble frapper depuis quelques mois, les adeptes de cigarettes électroniques. Alors que les autorités donnent aujourd’hui l’alerte, les chercheurs tentent d’identifier les causes du mal. Et ils pourraient bien avoir trouvé une piste cachée dans les poumons des malades.
La cigarette électronique a longtemps été présentée comme une alternative saine à la cigarette classique. Puis, quelques travaux ont commencé à semer le doute. Jusqu’à ce que, ces dernières semaines, plusieurs personnes adeptes du vapotage et a priori en bonne santé déclarent de graves troubles pulmonaires. Aux États-Unis, une première victime a été déplorée le 23 août dernier. Au 6 septembre, les autorités décomptaient au moins 450 malades et malheureusement, 5 décès liés au problème.
Après analyse des liquides vapotés par les malades, il semblerait qu’un dénominateur commun se dégage aujourd’hui : les produits contiendrait du THC, une substance active du cannabis, et des échantillons d’une huile de vitamine E. Vaporisée à haute température et inhalée, cette dernière pourrait bien être la cause des dommages causés aux poumons des malades. Mais des analyses plus précises doivent encore confirmer cette hypothèse.
Un syndrome de détresse respiratoire aiguë. C’est en effet ce dont souffrent les patients atteints de la « maladie du vapotage ». Du liquide s’accumule dans leurs poumons et l’oxygène ne peut plus circuler. Sur les scanners pulmonaires, ce qui ressemble à une pneumonie virale ou bactérienne grave, mais les tests reviennent immanquablement négatifs.