Attaque à la mosquée de Bayonne : le fils d’une des victimes réclame la reconnaissance d’un « acte terroriste »

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Tunisie-Tribune (Attaque à la mosquée de Bayonne) – Le fils d’Amar Kariouh, une des deux victimes de l’attaque à la mosquée de Bayonne lundi 28 octobre, estime que le tireur « voulait tuer des gens« . Il interpelle Emmanuel Macron et réclame que cet acte qu’il considère comme « terroriste » soit « reconnu comme tel« .

Il « sort du silence » pour dénoncer un « acte terroriste » qui doit être « reconnu comme tel ». Deux jours après l’attaque contre la mosquée de Bayonne, lundi 28 octobre, le fils d’une des victimes du tireur dénonce le fait que le Parquet anti-terroriste ne se soit pas saisi de l’enquête.

Au micro de France Bleu Pays Basque, Abdélali  Kariouh estime que le tireur qui a grièvement  blessé son père ainsi qu’un autre fidèle « voulait tuer des gens » devant la mosquée qu’il était « venu brûler« . Il s’interroge sur les intentions véritables de l’assaillant. « S’il avait juste voulu, comme il le dit, faire un feu et rentrer chez [lui], alors pourquoi tu viens avec un 9mm ? Et pourquoi tu tires ?« .

« Monsieur Macron, il va falloir arrêter de dire ‘nous sommes derrière la famille, nous sommes derrière les enfants des victimes’. C’est facile de dire ça. Il faut venir » réclame-t-il, ajoutant que « si une synagogue avait brûlé, monsieur Macron serait déjà là« .

Claude Sinké, l’auteur présumé de l’attaque, a été mis en examen et placé en détention provisoire pour « tentatives d’assassinat, dégradation et destruction aggravées, violence avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique et violence avec arme« . Selon les premiers éléments de l’enquête, l’octogénaire aurait voulu venger la destruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, en affirmant que l’incendie a été provoqué par des membres de la communauté musulmane. Une expertise psychiatrique est maintenant en cours.