Coronavirus : un quatrième cas confirmé en France

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Tunisie-Tribune (Coronavirus) – Un quatrième cas de contamination au coronavirus a été détecté, mardi 28 janvier 2020, en France. Il s’agit d’un touriste chinois, placé en réanimation dans un hôpital parisien. L’État organise le rapatriement des Français de Wuhan, en Chine, foyer de l’épidémie.

« Nous venons d’être informés que nous avons ce soir un quatrième cas confirmé. Il s’agit d’un touriste âgé qui est actuellement hospitalisé en réanimation à Paris. Son état clinique est donc sévère puisqu’il nécessite des soins de réanimation« , a-t-il déclaré lors de son point de presse quotidien. Une enquête épidémiologique est en cours pour déterminer notamment s’il a été en contact étroit avec d’autres personnes.

Les trois premiers cas – les premiers en Europe – ont été confirmés le 24 janvier, l’un à Bordeaux, les deux autres à Paris. Ces trois malades avaient récemment voyagé en Chine.

Pékin a, elle, promis la « transparence » face à cette épidémie de pneumonie virale qui y a déjà fait plus de 100 morts. Le dernier bilan fait état de 4 515 cas en Chine. Treize autres pays sont également touchés.

Les autorités sanitaires s’organisent en vue du rapatriement des Français de Wuhan en Chine, épicentre de l’épidémie : 250 d’entre eux, ainsi que plus de 100 ressortissants d’autres pays européens, doivent rentrer en fin de semaine.

Paris a souligné le caractère « exceptionnel« , voire « inédit« , de cette opération de rapatriement de Français qui, une fois rentrés, devront rester à l’isolement deux semaines sous surveillance médicale dans un « lieu d’accueil« , afin d’empêcher tout risque de propagation du virus.

Mardi matin, la ministre française de la Santé Agnès Buzyn avait annoncé qu’un premier avion avec une équipe médicale à bord devait atterrir « jeudi après-midi à Wuhan » et être de retour en France « vendredi soir, vendredi dans la nuit ou samedi matin« .

« Entre 500 et 1 000 ressortissants français » sont potentiellement concernés mais « tous ne veulent pas rentrer« , avait-elle souligné.

Avec AFP