CNAM : détails de la hausse des plafonds des remboursements

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Tunisie-Tribune (CNAM) – Le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a révélé ce mardi 09 février que le chef du gouvernement a signé ce matin le décret portant sur la majoration du plafond annuel, au titre de remboursement des frais de soins des maladies ambulatoires, par la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM).

Lors d’une conférence de presse conjointe avec la ministre auprès du chef du gouvernement, chargée de la Fonction publique, Trabelsi a présenté les détails de cette augmentation selon la catégorie des affiliés. S’agissant de l’affilié social qui n’a pas de personnes charge, le plafond passe de 200 à 300 dinars, celui qui a une personne à charge, le plafond est ramené à 375 dinars, deux personnes à charge 450 dinars, 3 personnes à charge 525 dinars, 4 personnes ou plus à charge, 600 dinars.

Concernant le suivi de la femme enceinte, le plafond de remboursement passe de 100 à 150 dinars.

Ce décret à un effet rétroactif et entre en vigueur à compter de janvier 2021.

Démarrage de la révision de la loi sur la Fonction publique

La ministre à la Fonction publique, Hasna Ben Slimane, a, elle, annoncé le démarrage de la révision de la loi sur la Fonction publique, avec la tenue d’une séance préliminaire demain, mercredi 10 février.

La séance de demain sera suivie par d’autres, avec les structures du ministère des Finances, en vue d’élaborer une vision commune en prélude à l’amendement de ladite loi, a-t-elle déclaré.

Hasna Ben Slimane a récusé les accusations qui lui sont adressées de la part de la fédération générale de la Santé, au sujet de son opposition à l’application de l’article 2 de la loi sur la fonction publique, au personnel de la Santé.

« Certains problèmes techniques ont empêché l’adoption de cet article depuis 2013 », a-t-elle dit, signalant qu’une séance allait se tenir ce soir avec la partie syndicale pour en discuter.

La fédération générale de la Santé a décrété une grève ouverte, ainsi qu’un sit-in au siège du ministère de la Santé, en signe de protestation contre les déclarations de la ministre. Ce mouvement contestataire ne sera levé, que lorsque la partie gouvernementale accède aux revendications du secteur, assure le syndicat.