OIM : Les migrants laissés en rade et sans assistance par les restrictions liées à la Covid-19

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Tunisie Tribune (OIM)- Les restrictions de voyage pendant la pandémie de Covid-19 ont été particulièrement dures pour les réfugiés et les migrants qui se déplacent par nécessité, laissant des millions de personnes en détresse, a déclaré jeudi l’OIM, l’agence des Nations Unies pour les migrations.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la première année de la pandémie a été marquée par plus de 111.000 restrictions de voyage et fermetures de frontières dans le monde entier, au plus fort de l’épidémie en décembre.

Ces mesures « ont contrarié la capacité de nombreuses personnes à poursuivre la migration comme outil pour échapper à un conflit, à un effondrement économique, à une catastrophe environnementale et à d’autres crises », a soutenu l’OIM.

À la mi-juillet, près de trois millions de personnes étaient bloquées, parfois sans accès à une assistance consulaire, ni aux moyens de satisfaire leurs besoins essentiels.

Au Panama, l’agence des Nations Unies a déclaré que des milliers de personnes ont été coupées du monde dans la jungle alors qu’elles tentaient de se rendre aux États-Unis ; au Liban, les travailleurs migrants ont été fortement touchés par l’explosion survenue à Beyrouth en août 2020 et par l’augmentation subséquente des cas de Covid-19.

Les fermetures de frontières ont également empêché les personnes déplacées de chercher refuge, a affirmé l’OIM, mais pas les voyageurs d’affaires, qui « ont continué à se déplacer assez librement », y compris par les « voies vertes » convenues, comme celle entre Singapour et la Malaisie.