Déterminer les contributions privées dans le projet de la zone de libre-échange de Ben Guerdane

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Tunisie Tribune (zone de libre-échange) – Des représentants de banques publiques et des institutions économiques publiques nationales et régionales ont convenu, mardi, d’approfondir davantage la réflexion sur le plan du financement de la zone de libre-échange commerciale et logistique à Ben Guerdane (Médenine) et de déterminer les contributions privées dans la perspective de créer une société de gestion, a fait savoir mardi, le département du commerce et du développement.

Ils ont souligné lors d’une réunion en vidéoconférence, présidée par la ministre du Commerce et du développement des exportations, Fasila Rebhi, la nécessité d’accéder au cours des prochains jours, à toutes les études réalisées en la matière ainsi qu’au plan de financement, d’après le ministère.

Rebhi , dont les propos sont rapportés par son département, a estimé que la zone de libre échange commercial et de la logistique de Ben Guerdane (Sud-Est de Tunis) constitue une zone pilote pouvant servir d’exemple à suivre pour la création d’autres zones d’activités commerciales.

Le projet s’inscrit dans le cadre d’une approche nationale intégrale pour le développement des régions frontalières basées sur la création des projets de développement à forte valeur ajoutée, en vue de concrétiser le principe de la discrimination positive en faveur des régions intérieures.

Lancés le 7 mars 2019, avec l’aménagement de 60 ha, sur une superficie totale de 150 ha, les travaux de la création de cette zone de libre échange devraient durer deux ans.

Les espaces contrôlés par la douane représentent 70% de la zone de libre-échange de Ben Guerdane, consacrés principalement aux services logistiques, au commerce international et au ré-export.

Les acteurs de ce projet ambitionnent de mobiliser des sociétés de commerce international opérant dans le domaine de l’export et du ré-export/ Environ 20% de la superficie du projet sera consacré au commerce et aux entrepôts de distribution industrielle en vue d’intégrer le commerce parallèle dans l’économie.