Tunisie Tribune (circulaire n° 20) – Le Secrétaire Général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a déclaré qu’une rencontre l’a réunie hier, lundi 21 Mars 2022, avec la cheffe du gouvernement, Nejla Bouden, qui « s’est dite compréhensive envers la nécessité de revoir la maudite circulaire n’o 20 ».
Dans une allocution prononcée ce mardi 22 Mars, à l’occasion de la tenue du congrès de l’union régionale du travail de Tunis, Taboubi a affirmé « la nécessité de retirer la circulaire en question, dans les délais les plus proches ».
Il a ajouté avoir rencontré ce matin le ministre des Affaires sociales, Malek Zahi, ayant affirmé, à son tour, se diriger vers la révision de la circulaire.
Taboubi a ajouté que la position de l’organisation syndicale est claire, « nous ne sommes pas un outil de propagande et nous ne permettons à personne de nous orienter nulle part ».
« Nous ne diabolisons personne, mais l’UGTT ne donne pas un blanc-seing », a-t-il indiqué, appelant à arrêter d’abuser de la Tunisie.
Il a encore souligné que l’UGTT appelle toujours aux réformes, mais certaines parties les fuient.
Dans une déclaration médiatique avant le démarrage des travaux, il a indiqué que personne n’était en mesure de tracer les perspectives et l’avenir de la Tunisie dans une situation exceptionnelle. « Nous ne savons pas s’il reste encore 5 mois ou une année pour ce gouvernement », a-t-il ajouté, cité par Shems.
Au sujet du dialogue national évoqué par Kaïs Saïed dans son discours à l’occasion de la fête de l’indépendance, Noureddine Taboubi s’est interrogé sur la forme et les mécanismes du dialogue voulu par Kaïs Saïed.
Au sujet de sa rencontre avec la cheffe du gouvernement et le ministre des Affaires sociales, il a considéré que « cela traduisait une volonté de trouver une issue pour faciliter la négociation ».
Il n’y a pas lieu, aujourd’hui, d’évoquer le droit syndical en Tunisie, l’UGTT a des aspirations plus lointaines, a-t-il asséné.