Néjib Chebbi annonce la formation d’un front de salut

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Tunisie Tribune (Néjib Chebbi) – Néjib Chebbi a annoncé ce mardi 26 avril « le début du processus de formation du front de salut national, pour unifier les positions sur le terrain et sauver la Tunisie de l’effondrement », sans qu’il ne souhaite « revenir à là nous étions le 24 juillet ».

Lors d’une conférence de presse retransmise sur les réseaux sociaux, Chebbi a indiqué que ce front comprend cinq partis : Ennahdha, Qalb Tounes, la Coalition de la dignité, le parti al-Irada, et le parti Amal, ainsi que cinq organisations, dont Citoyens contre le coup d’Etat, Tunisiens pour la démocratie, et une coordination de députés touchant à six blocs parlementaires.

Cette nouvelle alliance politique souhaite s’élargir en direction des partis et des personnalités nationales, a-t-il assuré.

L’opposant politique a, par ailleurs, fait savoir, qu’un comité directeur allait être formé, constitué de différentes composants du FS. Ses membres tiendront des meetings dans différentes régions du pays, pour montrer qu’il y a une force sur le terrain qui n’est réunie qu’autour d’un agenda national et non partisan. Ses objectifs sont le retour à la démocratie et à la légalité constitutionnelle, et le sauvetage de la Tunisie de l’effondrement.

Ahmed Néjib Chebbi a déclaré en préambule que la Tunisie traverse « une grande épreuve politique ».  Laquelle est doublée « d’une épreuve socioéconomique et d’une crise financière ». « Nous vivons un grave déclin (en termes de libertés) depuis le 25 juillet », a-t-il déploré.

Le 25 juillet n’a présenté aucune solution à cette crise, mais il l’a exacerbée, a-t-il asséné, estimant que « la Tunisie a besoin d sauvetage et a besoin d’un gouvernement de salut ».

« Ce gouvernement devra avoir un programme de sauvetage à même de sortir le pays de la crise économique, sociale et financière, lequel devra faire l’objet d’un large soutien et d’un large consensus », car « ce programme de réformes économiques a un coût social ».

Le front de salut préconise, par ailleurs, la tenue d’un congrès national de dialogue pour parvenir à des compromis sur les réformes économies et sociales et les réformes juridique et constitutionnelles, a révélé le dirigeant du parti Amal.

L’entité politique en gestation réclame le retour de l’Assemblée pour entériner les résultats du dialogue national et plébisciter le gouvernement de salut.