Tunisie Tribune (révision du CSP)- L’association tunisienne des femmes démocrates se dit attachée à « l’Etat civil fondé sur la liberté, la dignité, la citoyenneté, et la justice sociale, pour débarrasser la femme de la sacralisation de la discrimination, au nom de l’identité, et de la charia et du morcellement de ses droits universels », appelant à décréter « l’égalité entière et effective entre les deux sexes ».
Dans un communiqué paru à l’occasion du 13 août, fête de la femme, l’ATFD appelle à « la nécessité de réviser le code du statut personnel, afin qu’il soit au diapason avec les traités internationaux, en prime la convention internationale de l’élimination de la discrimination à l’encontre de la femme, à travers l’annulation de la dot, l’instauration d’une cogestion de la famille entre les époux, l’élimination de la discrimination sur la base de la religion, de la filiation, du nom, de la garde, de la tutelle et de l’héritage ».
L’association se dit attachée au « principe de parité horizontale et verticale, en l’inscrivant dans le code électoral, et en facilitant l’accès des femmes aux postes de décision, au sein des instances et conseils élus et non élus, à l’intérieur et à l’étranger ».
L’ATFD réclame, par ailleurs, « une activation rapide des dispositions de la loi n’o 58 de l’année 2017 portant élimination de toutes les formes de violence faite aux femmes, à travers la prévention, la prise en charge et la protection, et en poursuivant les agresseurs, tout en optant pour une politique pénale mettant un terme à l’impunité ».
Elle appelle à « un modèle de développement, garant de justice sociale, tout en éliminant la féminisation de la pauvreté et en mettant un terme à la marginalisation des femmes et des régions ».