Tunisie Tribune (COP 27) – Première COP depuis la guerre en Ukraine, la COP 27 devra démontrer sa capacité de résilience autour d’un sujet qu’aucun Etat ne peut traiter seul: la transition climatique. Condition de son succès: le rétablissement de la confiance.
Viendra, viendra pas… Plus que jamais les fractures nées dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine par la Russie se lisent dans la présence ou l’absence des chefs d’Etat présents du 6 novembre au 8 novembre pour l’ouverture de la COP 27, à Charm el-Cheikh, en Egypte. Parmi les absences les plus remarquées au sein des 125 chefs d’Etat annoncés, celle du président russe Vladimir Poutine, du leader chinois Xi Jinping ainsi que du Premier ministre indien et futur président du G20, Narendra Modi. Le Président américain Joe Biden viendra, mais plus tard, après les élections sénatoriales du 8 novembre, midterms cruciales pour la poursuite de son action notamment sur le climat.
Dans cette ambiance tendue, la COP 27 a aussi ses heureuses surprises. Comme la venue du président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva, élu au finish, et qui a fait, entre autres, campagne sur la « déforestation zéro de l’Amazonie » avec le soutien des écologistes. Autre bonne nouvelle, autre élection, celle du nouveau Premier ministre australien Anthony Albanese, en mai, qui dit vouloir transformer son pays, premier exportateur mondial de charbon et l’un des plus gros exportateurs de gaz en « super-puissance des énergies renouvelables ». Même s’il ne vient pas à Charm el-Cheikh, il modifie déjà l’image d’une Australie mauvaise élève du climat.