Panique à bord d’un Boeing 737 suite à une forte dépressurisation

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Tunisie Tribune (Panique à bord d’un Boeing 737) – En cas de dépressurisation à bord d’un avion de ligne en plein vol, les masques à oxygène permettent aux passagers de respirer normalement le temps d’atteindre une altitude propice à la respiration naturelle.

En cas de dépressurisation à bord d’un avion, il suffit de tirer le masque vers soi pour libérer l’oxygène. L’utilisation de ces masques est limitée à une durée entre 12 et 15 minutes d’autonomie, ce qui est largement suffisant.

Moments terrifiants lors d’une dépressurisation dans la cabine d’un avion

Selon la procédure, cette durée est suffisante pour permettre à l’avion de quitter l’altitude de croisière qui est d’environ 10 000 mètres à une altitude respirable sans masque, soit dans les environs de 4 000 mètres.

Sur un vol de la compagnie aérienne nationale russe Rossiya Airlines, une panique s’est emparée des passagers à cause d’une forte dépressurisation soudaine dans la cabine. Le pire, c’est que certains masques à oxygène ne sont pas tombés au bon moment.

Des passagers à bord de l’avion, cités ce samedi 25 février par The Sun, ont déclaré qu’ils avaient l’impression de suffoquer alors que le Boeing 737-800 effectuait une descente d’urgence « terrifiante » pendant dix minutes.

L’avion était presque à la fin de son voyage de cinq heures et demie avec 167 passagers à bord, dont 21 enfants, lorsqu’il a été contraint de baisser l’altitude rapidement. Des passagers terrifiés ont affirmé que la cabine était devenue « glaciale » pendant la descente effrénée.

Dépressurisation en plein vol : des passagers témoignent

Dans une vidéo relayée sur Twitter, on entend un bébé pleurer pendant l’incident. On voit également des passagers avec leurs masques. Pas moins de cinq personnes ont dû être soignées par des médecins au sol suite à la forte chute de pression dans la cabine.

« Mes oreilles ont failli exploser. L’avion s’est avéré être ancien », témoigne l’un des passagers sur ce vol. Le témoin oculaire de la scène a confirmé « les masques des passagers à côté de lui ne sont même pas tombés ».

Une autre passagère a déclaré qu’elle avait l’impression de suffoquer et a même écrit un message d’adieu à son mari. « À 7 h 05, je me suis réveillée parce que je sentais une forte douleur au niveau de mes oreilles », indique-t-elle.

« J’ai ouvert les yeux, et les lumières clignotaient déjà, les masques à oxygène tombaient, et c’était la panique dans l’avion. L’appareil semblait tomber et nous descendions à une vitesse incroyable vers le sol. C’était effrayant », joute la passagère.

« Il n’y avait pas assez d’oxygène. Je commençais déjà à suffoquer »

À ce moment, même l’équipage ne comprenait pas ce qui se passait et « n’ont fait aucune annonce ». Cette passagère était parmi les chanceux qui ont pu avoir un masque, mais l’oxygène ne suffisait pas, selon ses dires.

« Il n’y avait pas assez d’oxygène. Je commençais déjà à suffoquer. C’était peut-être une crise de panique parce que j’avais très peur. En tout cas, je ne pouvais pas respirer normalement », se rappelle encore la voyageuse.

Fort heureusement, la perte d’altitude s’est arrêtée et l’avion a commencé à voler en douceur. « L’équipage a annoncé que nous avions effectué une descente d’urgence ». Se rendant compte de la dépressurisation dans la cabine, le pilote a décidé de changer d’altitude, ce qui devait être fait en un minimum de temps.

Selon l’agence de presse officielle russe, « trois minutes avant le début de la descente, un capteur de contrôle de la pression de la cabine ne fonctionnait pas correctement et l’équipage a décidé de libérer les masques à oxygène dans la cabine ».