Kais Saïed incite les membres de la commission de réconciliation pénale à œuvrer davantage à récupérer l’argent spolié

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Tunisie-Tribune (l’argent spolié) – Le président de la république, Kaïs Saïed, a incité les membres de la commission nationale de réconciliation pénale, à travailler davantage, faisant état d’importants fonds spoliés, pouvant être récupérés, ce qui nous permettra « de se passer de toute partie étrangère ».

Se rendant hier, mardi 20 Juin au siège de ladite commission, Saïed a souligné : « nous sommes dans une course contre la montre. Il n’y a pas lieu de renoncer ne serait-ce qu’à un millime, étant le droit du peuple tunisien ».

Cet argent est estimé à des millions de dinars, a-t-il souligné dans une vidéo, postée sur la page de la présidence, évoquant de nombreux dossiers entre les mains de la commission de ceux qui optent pour la réconciliation.

Le chef de l’Etat a indiqué que la réconciliation pénale sera menée au lieu de la prison, dans le cadre du décret-loi la régissant, à travers la réalisation de projets, que le peuple réclame dans toutes les régions. La personne la plus impliquée se dirige vers la région la plus pauvre, comme le prévoit le texte, a-t-il rappelé.

Saïed a appelé à la conjugaison des efforts, et à la coordination nécessaire entre les appareils de l’Etat, appelant à arrêter de se cacher derrière les articles et les textes pour entraver cette opération.

Il a par ailleurs, averti contre toute escroquerie dans les dossiers de la réconciliation pénale, signalant qu’il interviendra, lorsque le droit et la loi sont respectés. « Je ne me tairai pas sur le droit », a-t-il asséné.

Les membres de la commission ont dit détenir 130 dossiers, signalant que 5 millions de dinars ont été consignés dans le trésor public de l’Etat.

Ils ont évoqué un dossier estimé à 30 billions de dinars (10 billions de dollars), qui leur a été transféré du pôle économique et financier.

Rencontrant dans la foulée, le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, le chef de l’Etat a appelé à aplanir les difficultés devant les jeunes pour le lancement des sociétés communautaires. Il y a plus de 900 sociétés de ce type, et les jeunes contribueront, ainsi, à la création des richesses, a-t-il souligné en substance.