Pour le sauvetage de Tunisair… Kais Saïed s’entretient avec Rabie Majidi et Khaled Chelly

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Tunisie-Tribune (Pour le sauvetage de Tunisair) – « Le sauvetage de la compagnie Nationale « Tunisair » qui était pendant plusieurs années le fleuron des entreprises publiques, avant qu’elle ne soit minée par la corruption », a été au centre, ce vendredi 30 juin d’une rencontre entre le président de la république, le ministre du Transport, Rabie Majidi, et le PDG de Tunisair, Khaled Chelly.

« La compagnie Tunisair devra retrouver son éclat », a asséné le chef de l’Etat, appelant à éliminer les causes ayant donné lieu à sa dégradation, et à faire assumer la totale responsabilité à celui qui a voulu et cherche encore à la mettre en faillite, pour la céder, par la suite, comme c’était le cas de nombre d’entreprises publiques, rapporte ce soir un communiqué de la présidence.

« Nous voulons que le ciel soit ouvert aux avions tunisiens, et non être survolés par une nuée d’appareils, où nos avions n’auront pas de place », a-t-il souligné, en substance.

Pour rappel, la Tunisie et l’Union Européenne ont mené pendant des années de longues négociations, autour de l’accord, open Sky, ou ciel ouvert, lequel était, à chaque fois, sur le point de se concrétiser, mais qui n’a pas abouti jusque-là. Ce futur éventuel accord requiert un plan de restructuration du transporteur national, afin qu’il puisse évoluer, le cas échéant, dans un climat rudement compétitif.

Ce faisant, Saïed a appelé à la nécessité d’améliorer les services au sol, et dans les airs, rappelant que Tunisair était, pendant des années après sa création, à l’avant-garde des compagnies aériennes.

Khaled Chelly, PDG de Tunisair

La réunion a, par ailleurs, porté sur la nécessité de  renouveler la flotte, de mettre un programme pour l’achat de nouveaux appareils, et un plan d’action pour la vente des avions en stationnement dans les aéroports, ou la vente de leurs pièces de rechange, s’ils sont, désormais, obsolètes.

Le président de la république a, par ailleurs, recommandé de bien prendre en charge les pèlerins, à leur retour à la terre patrie, après l’accomplissement des rites du Hajj.