Tunisie-Tribune (sommet de la paix du Caire) – L’ancien secrétaire général de la Ligue des États arabes, Amr Moussa, est revenu sur le «Sommet de la paix du Caire», qui s’est tenu samedi 21 octobre, en Égypte, pour discuter de l’agression contre Gaza et les territoires palestiniens et pour discuter d’un cessez le feu de l’armée d’occupation sioniste.
Le sommet de la paix du Caire a-t-il échoué?
Amr Moussa a estimé qu’«en toute objectivité, le Sommet de paix du Caire n’a pas échoué», justifiant son opinion selon laquelle l’initiative était opportune pour révéler les positions des différents pays qui y participent.
L’ancien secrétaire général de la Ligue des États arabes a estimé que le Sommet de paix du Caire avait réussi d’un point de vue stratégique, en proposant et en contestant un ensemble de politiques pour lesquelles l’entité occupante était censée obtenir le soutien international.
Moussa a souligné que la politique de déplacement adoptée par l’occupation israélienne, visant à vider les terres de ses habitants et à les remplacer par d’autres, constitue une violation très claire du droit international et de la Charte des Nations Unies.
« La position arabe dans ce contexte, en particulier, était une position de rejet total. C’est donc un point positif. Les Arabes soulignent qu’ils ne participeront pas à vider les territoires occupés de leurs résidents arabes et ne permettront pas le déplacement forcé», Selon Amr Musa.
Il a également estimé que ce sommet avait contribué à l’ouverture du passage et à l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, ce qu’Israël avait rejeté car il n’avait ni pitié ni souci pour les civils, selon ses propres termes.
Le sommet de la paix du Caire, qui s’est tenu samedi dans la capitale égyptienne, s’est soldé par un échec lamentable à prendre des décisions urgentes pour mettre fin au cessez-le-feu et aux attaques brutales contre le peuple palestinien à Gaza.
La déclaration n’a pas suscité de consensus parmi les pays représentés au sommet, dont beaucoup se contentaient des ministres des Affaires étrangères, car il n’y avait tout simplement pas de consensus parmi les participants au sommet sur les décisions qui mettraient fin à la tragédie palestinienne et dissuaderaient l’entité sioniste occupante.
La présidence égyptienne a publié une déclaration dans laquelle elle expliquait qu’elle cherchait, en convoquant ce sommet, «à construire un consensus international appelant à la fin de la guerre en cours qui a entraîné des milliers de victimes civiles, exige le respect des règles du droit international et du droit humanitaire international et souligne l’importance de protéger les civils, de ne pas les exposer à des risques et à des menaces, et d’accorder une priorité particulière à l’accès et à la garantie du flux de l’aide humanitaire et des secours » et sa livraison à ceux qui en ont besoin parmi la population de la bande de Gaza. Il met en garde contre les dangers de voir le conflit actuel s’étendre à d’autres régions.
source : Mosaïque FM