Tunisie-Tribune (congrès international arabe sur l’assurance) – Organisé par L’Université de Tunis El Manar en partenariat avec l’Université Jordanienne Ezzarka, le congrès qui regroupe un nombre important de chercheurs académiques appartenant à 16 pays arabes, vise à promouvoir la culture de l’assurance qualité et ses pratiques au sein des universités arabes.
Il vise, également, à renforcer la culture de la qualité et ses pratiques dans les universités arabes pour de meilleurs rendements et afin de mieux satisfaire les besoins du marché de l’emploi.
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Moncef Boukthir, a déclaré, à cette occasion, aux médias que la Tunisie s’est engagée dans le processus d’un enseignement supérieur de qualité avec l’élaboration d’une série de programmes depuis 2007 visant à garantir la qualité dans ce domaine et dont les résultats ont été très probants.
Il a, à cet égard, rappelé que toutes les facultés de médecine en Tunisie sont accréditées à l’échelle internationale et que de nombreuses filières de formation dans les écoles d’ingénieurs ont également obtenu une accréditation dont la dernière en date l’école polytechnique de Tunisie.
Il a rappelé la création en 2022, de l’Agence tunisienne de l’évaluation et de l’accréditation dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique qui travaille de manière autonome et dont la mission est d’évaluer les universités et les établissements d’enseignement supérieur et de recherche publics et privés.
De son côté, le président de l’université de Tunis El Manar, Moez Chafra, a souligné que le choix de la Tunisie pour abriter la 11ème conférence internationale arabe pour garantir la qualité de l’enseignement supérieur n’est pas fortuit. C’est une reconnaissance, a-t-il dit, du statut prestigieux de l’enseignement supérieur en Tunisie.
Il a rappelé que l’Université de Tunis El Manar a été classée parmi les 22 meilleures universités mondiales en matière de qualité de l’enseignement selon le classement « Times Higher Education Impact » pour l’année 2023.
Elle s’est positionnée à la 2ème place en Afrique et à la 4ème place au niveau arabe. Ce classement évalue la contribution des universités à la réalisation du 17ème objectif de développement durable des Nations Unies, qui concerne l’éducation de qualité.
Pour sa part, le président de l’université Jordanienne Ezzarka et secrétaire général du congrès, Nidhal Romhi, a souligné la nécessité pour les universités arabes de conjuguer leurs efforts pour être au diapason des développements accélérés dans le domaine de l’enseignement supérieur au niveau international. Il a, dans ce contexte, appelé à la mise en place de mécanismes à même d’instaurer un système d’enseignement ouvert et moderne, basé sur les technologies modernes et en phase avec les dernières évolutions du marché du travail, qui se caractérise notamment par l’émergence de nouveaux métiers et la disparition d’autres.
Pour sa part, le secrétaire général de l’union des universités arabes, Amr Ezzat, a souligné que le secteur de l’enseignement supérieur dans le monde arabe fait face à de nombreux défis dont le renforcement du budget alloué à ce secteur, la consolidation de l’infrastructure des universités arabes, la modernisation des méthodes d’enseignement et la garantie de l’adéquation formation-emploi.