Tunisie-Tribune (révision des horaires administratifs et de la rémunération) – La commission d’organisation de l’administration, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption a planché lors de sa réunion de la veille, jeudi 01er février 2024, sur le projet d’amendement de la loi sur la fonction publique.
Il a été, question, des contextes de la révision de ladite loi, notamment constitutionnels.
Les représentants de la présidence du gouvernement ont souligné le caractère impérieux de cette révision, pour être au diapason, avec les changements économiques, sociaux et technologiques, dix ans après la parution de la loi.
Le processus de révision de ce texte s’est étalé entre 2015 et 2023, à travers l’implication de toutes les parties concernées, et la consultation des ministères autour de la version préliminaire, et ce en octobre 2023 ; de nombreuses journées d’études ont été organisées.
La dernière version sera soumise au conseil ministériel pour être entérinée, et transférée, ensuite, à l’Assemblée.
Les députés ont évoqué le système de rémunération, et des indemnités publiques, et se sont expliqués sur la conception des représentants de la présidence du gouvernement, pour développer les incitations matérielles au profit du fonctionnaire, en mettant l’accent sur les critères de compétence, de sérieux et de rentabilité, et en garantissant l’équité entre les fonctionnaires en matière de rémunération et de formation.
Les membres de la commission ont, par ailleurs, appelé à réviser les horaires administratifs, de manière à leur conférer plus de souplesse, et d’en limiter l’impact négatif sur la famille et la société, proposant d’opter pour le régime de la séance continue.
Ils ont appelé à la nécessité de fixer une échéance pour la finalisation des étapes restantes de la révision de la loi sur la fonction publique.
Dans leur réponse, les représentants de la présidence du gouvernement ont évoqué la difficulté d’opter pour des incitations matérielles, notamment à l’étape actuelle, du fait de la situation des finances publiques.
Ils ont souligné que la méthode adoptée est participative, et rassemble les différentes parties, y compris le partenaire syndical, afin de mettre toutes les garanties avant que l’amendement soit efficace et réalise les objectifs escomptés.