Une Tesla prend feu dans les rues de Brest

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Tunisie-Tribune (Tesla) – Les départs de feu impliquant les batteries de voiture électrique sont relativement rares, ce qui ne veut pas dire que même les voitures les plus avancées en sont exemptes. La faute à la technologie Lithium-ion actuellement la plus répandue, qui implique un électrolyte liquide.

Certaines conditions peuvent causer l’apparition de dendrites avec le temps – des cristaux conducteurs qui peuvent causer un court-circuit interne s’ils poussent trop au fil des cycles de charge. Tandis que des problèmes d’étanchéité, parfois liés à des déformations de cellules, notamment après des accidents, peuvent introduire de l’oxygène dans une ou plusieurs cellules.

La technologie Lithium-ion, de nouveau impliquée dans un départ de feu ?

Ce qui ne manque pas de provoquer l’embrasement du lithium, métal particulièrement réactif en présence d’oxygène. Jusqu’à provoquer l’embrasement complet de la batterie. Dans l’histoire que nous rapporte Le Télégramme, impossible pour l’heure de savoir quelle était vraiment la cause de l’embrasement de la batterie d’une Tesla en pleine nuit, entre 4 heures et 7 heures du matin.

Elle était stationnée, heureusement, loin d’autres véhicules – dans une rue de Brest autour du square Marc-Sangnier. Et était également éloignée de bâtiments administratifs près de là, ne causant ainsi pas de plus amples dégâts. Les sapeurs-pompiers estiment que cet embrasement est bien lié à la batterie du véhicule.

« Le feu a pris une première fois dans le bloc batterie. On l’avait éteint, mais à 7 h, on nous a signalé que la voiture s’était totalement embrasée », explique un sapeur-pompier cité par Le Télégramme. Bien sûr, les constructeurs connaissent bien ces dangers et sont parvenus à les limiter drastiquement ces dernières années par des innovations autour du packaging de chaque cellule, ainsi que des additifs modérant la flammabilité de l’élément (sans pouvoir l’éliminer totalement).

Les batteries dites à état solide, qui n’embarquent pas, comme leur nom l’indique, d’électrolyte liquide, mais plutôt fonctionnent avec des électrodes plongées dans une substance rigide, devraient éliminer totalement le risque d’embrasement spontané des batteries de voitures électriques. En développement depuis plusieurs décennies, ce nouveau type de batteries est sur le point de déferler sur le marché.

NIO ou encore Toyota espèrent mettre les premiers véhicules équipés d’une batterie à état solide sur le marché à l’horizon 2027. En attendant, il convient de respecter certaines règles pour limiter ces risques impliquant la batterie. Il est entre autres recommandé de maintenir toujours la charge entre 20% et 80%. En cas d’accident, une expertise complète de la batterie actuelle (et éventuellement son remplacement) sont nécessaires.

  • Un départ de feu impliquant une Tesla s’est déclaré dans les rues de Brest.
  • La cause serait accidentelle et implique la batterie – de technologie Lithium-ion, réputé pour sa susceptibilité au feu dans certaines conditions.
  • Les constructeurs ont su limiter drastiquement ce risque ces dernières années, mais le problème n’est pas totalement éliminé.
  • Pour réduire les risques, les conducteurs sont pour l’instant incités à respecter certaines règles notamment au niveau de la recharge – en attendant l’arrivée des premières batteries à état solide à l’horizon 2027.