La CONECT dénonce les nouvelles restrictions imposées au secteur de la formation

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Tunisie-Tribune (secteur de la formation) – Le Groupement national des structures de la formation professionnelle relevant de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT) a appelé les autorités à ouvrir le dossier de financement de la formation dans le secteur privé afin d’alléger les coûts supportés par les familles et de renforcer la qualité des services fournis par les structures de formation.

Le groupement a souligné que « le secteur de la formation professionnelle traverse l’une de ses pires crises à cause de la marginalisation des ses institutions et activités » considérant que l’abandon d’un tel secteur reflète la régression du rôle social de l’Etat.
Il a plaidé pour la mise en application de la loi n° 2008-10 du 11 février 2008, relative à la formation professionnelle, notamment les clauses concernant la formation à distance et le baccalauréat professionnel, ainsi que pour la numérisation du traitement des dossiers de la formation par les différents organismes concernés.

Le groupement a par ailleurs estimé nécessaires de consulter et d’impliquer les professionnels du secteur dans les décisions le concernant et à résoudre les dossiers en suspens afin de sauver l’avenir du secteur.

Il a dénoncé les nouvelles restrictions imposées à la formation flexible pratiquée par la majorité des entreprises et dictée par l’évolution rapide des besoins de l’économie et du marché, appelant à mieux encadrer et développer ce secteur.

Le groupement a en outre fustigé l’adoption de nouvelles mesures contraignantes et urgentes affectant profondément l’activité des institutions de formation et leurs budgets à l’approche du début de l’année de formation, expliquant que les nouvelles procédures relatives à l’inscription dans la formation professionnelle homologuée entravent l’activité des institutions de formation.

« L’appel à ne plus inscrire des étudiants étrangers dans le système de formation flexible est un coup dur porté au secteur privé qui ambitionne d’améliorer ses ressources et son positionnement en Afrique », estime le groupement relevant de la CONECT