Tunisie-Tribune (Disponibilité et approvisionnement en sucre) – Le Directeur général adjoint de l’Office du Commerce de Tunisie (OCT), Sami Bouaziz, a affirmé que les quantités de sucre disponibles et celles à importer sont suffisantes pour couvrir la demande locale jusqu’à la fin de l’année.
Dans une déclaration faite ce mardi à l’Agence TAP, Bouaziz a souligné que l’OCT prévoit d’injecter 70 tonnes de riz conditionné sur le marché et de surmonter les obstacles logistiques liés à l’importation, notamment pour le café provenant d’Amérique Latine et d’Asie.
Pour répondre à la forte demande durant la fête du Mouled, l’OCT a distribué 2000 tonnes de sucre par jour, alors que la consommation quotidienne avoisine les 1000 tonnes. Cette quantité inclut 500 tonnes pour la consommation familiale et le reste pour l’industrie agroalimentaire.
L’Office dispose actuellement de près de 35 000 tonnes de sucre en stock et attend la réception de 9 000 tonnes supplémentaires le 20 septembre au port de Sousse. Par ailleurs, un contrat pour l’importation de 20 000 tonnes de sucre a été signé, avec une arrivée prévue de 1000 tonnes par jour. Une planification d’importation de 36 000 tonnes supplémentaires est également en cours pour les semaines à venir.
Bouaziz a également précisé que l’OCT recevra environ 37 000 tonnes de sucre de la Société Tunisienne du Sucre (STS) à la fin de l’année, après la fin des travaux de maintenance en cours. Cela permettra à l’OCT d’injecter quotidiennement environ 700 tonnes de sucre raffiné sur le marché local.
La baisse de l’approvisionnement observée ces derniers mois est due à plusieurs facteurs, notamment des difficultés rencontrées par la STS, mais ces problèmes ont été partiellement résolus grâce à une accélération des opérations d’importation.
Concernant les prix, Bouaziz a indiqué que les fluctuations internationales, avec une hausse des prix en 2024 entre 700 et 800 dollars par tonne, ont affecté l’équilibre financier de l’OCT. Le coût d’importation dépasse actuellement les prix de vente locaux fixés à 1 400 dinars par kilogramme, avec un coût d’importation de 2 700 dinars par kilogramme.
En ce qui concerne la pénurie de café, Bouaziz a expliqué que le problème est dû à la rareté mondiale du produit et à des difficultés logistiques. Pour pallier cela, des autorisations exceptionnelles d’importation de café ont été accordées à certaines sociétés de torréfaction.
Enfin, Bouaziz a mentionné que l’Office dispose d’un stock de 6 000 tonnes de riz, avec une capacité d’emballage quotidienne de 70 000 tonnes.