Tunisie-Tribune (meilleure protection des migrants et des réfugiés)- Lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation en Méditerranée, deux hauts responsables du HCR et de l’OIM ont plaidé lundi pour une nouvelle collaboration avec les Etats de transit pour éviter aux migrants des voyages périlleux.
Depuis l’année dernière, le nombre de personnes traversant la Méditerranée depuis l’Afrique du Nord a considérablement diminué. Cependant, selon lui, on observe peu d’améliorations de l’accès à la protection le long des principales routes pour les réfugiés et les demandeurs d’asile.
Au contraire, « nous avons assisté à une nouvelle augmentation des difficultés liées à l’accès au territoire et à l’asile », a-t-il confirmé, comme en témoigne l’augmentation des interceptions et des expulsions collectives et la poursuite des arrestations et détentions arbitraires.
À ces risques s’ajoutent les multiples dangers liés aux déplacements le long des routes terrestres en Afrique vers la Méditerranée.
Un rapport conjoint du HCR, de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Centre de migration mixte publié cette année a noté les risques élevés de décès, de violence sexiste, d’enlèvement contre rançon, de traite, de vol et d’autres violences physiques auxquels sont confrontées les personnes qui se déplacent.