Tunisie-Tribune (protéines qu’un œuf) – Les protéines se trouvent principalement dans les produits d’origine animale comme les viandes, les poissons, les œufs ou les produits laitiers. On en trouve aussi dans les végétaux comme les légumineuses (lentilles, pois…) ou les céréales (riz, maïs, orge…), mais en moins grande quantité ou en moins bonne qualité. En effet, la plupart des aliments d’origine végétale sont des protéines dites « incomplètes », c’est-à-dire qu’il leur manque les quantités nécessaires d’un ou de plusieurs acides aminés indispensables qui ne sont pas fabriqués par le corps humain et qui doivent donc être apportés par l’alimentation. Mine nutritionnelle, l’un des fruits secs serait un des rares aliments d’origine végétale à contenir en quantité suffisante tous les acides aminés indispensables.
Dans une bonne poignée de ce fruit sec, il y a 6.6 g de protéines, ce qui est un peu plus qu’un gros œuf qui en contient, quant à lui, 6 grammes (d’après le tableau Ciqual de l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses)). « C’est une grande nouvelle, tout particulièrement pour les adultes actifs et les sportifs qui recherchent une protéine complète facilement transportable et qui n’a pas besoin d’être cuite« , souligne Nigel Mitchell, diplômé en sciences et en diététique.
Autre intérêt, cet oléagineux a un effet cardioprotecteur indéniable, en diminuant notamment le taux de cholestérol total et de triglycérides, selon une étude publiée dans le Journal of American College of Nutrition. Les participants à l’étude ont été répartis de manière aléatoire pour suivre l’un des deux régimes pendant 3 mois, chaque régime comprenait une collation l’après-midi composée de 53 g de ce fruit sec ou de 56 g de bretzels salés. Au terme du suivi, les triglycérides étaient significativement plus faibles dans le groupe « fruits secs » que dans le groupe « bretzel ».