Tunisie-Tribune (La loi Montagne évolue en France) – L’hiver approche et avec lui son lot de nouvelles réglementations. Dès aujourd’hui et jusqu’au 31 mars 2025, un changement majeur attend les conducteurs français avec la fin de la tolérance pour certains types de pneus en zones montagneuses.
Une réglementation qui fait peau neuve
La Loi Montagne n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, elle oblige les automobilistes à équiper leur véhicule de pneus hiver ou de dispositifs antidérapants dans 34 départements français (Alpes, Corse, Massif central, Massif jurassien, Pyrénées et Massif vosgien).
Mais jusqu’à présent, les pneus toutes saisons marqués M+S (Mud and Snow) suffisaient. Cette souplesse disparaît totalement aujourd’hui.
Le pneu hiver 3PMSF devient la nouvelle référence
Le nouveau standard s’appelle 3PMSF (Three Peak Mountain Snowflake). Ce sigle, représenté par une montagne à trois pics et un flocon de neige, n’est pas qu’un simple logo.
Il garantit que les pneus ont passé des tests rigoureux en laboratoire pour prouver leur efficacité sur neige et verglas. Une différence majeure avec les M+S qui ne répondaient à aucune norme précise de performance.
Des amendes qui peuvent coûter cher
Les autorités ne plaisantent pas avec cette nouvelle réglementation. Un automobiliste pris en flagrant délit avec des pneus non conformes s’expose à une amende de 135 euros.
Plus grave encore, le véhicule peut être immobilisé sur-le-champ. Une situation particulièrement problématique en zone montagneuse, surtout pendant la période hivernale.
Le marché des pneus voit actuellement fleurir des offres alléchantes sur les modèles M+S. Ces promotions, en apparence attractives, ne le sont que dans les régions qui ne sont pas concernées par les hivers rudes. Les conducteurs doivent donc rester vigilants et privilégier les équipements portant le marquage 3PMSF, même s’ils coûtent un peu plus cher.
- Les pneus M+S seront interdits en zones montagneuses à partir du 1er novembre 2024
- Seuls les pneus portant le marquage 3PMSF seront autorisés
- Le non-respect de cette règle entraîne une amende de 135 euros et un risque d’immobilisation du véhicule