Tunisie-Tribune (enseignants contractuels)- Le coordinateur national des enseignants contractuels, Malek Ayari, a déclaré dans « Midi Show », ce mercredi 27 novembre 2024, que le dossier des enseignants contractuels remonte à 17, sans qu’aucune solution définitive n’ait été, jusqu’à présent, trouvée.
Il a ajouté : « Malgré les recommandations du président de la République, Kais Saïed, de rompre avec l’emploi précaire et d’éliminer l’emploi intérimaire, le contrat des enseignants contractuels a été établi aujourd’hui-même, par le ministère de l’Éducation et il s’agit, a contrario, ďun contrat de sous-traitance ».
Malek Ayari a, dans ce sens, lancé un appel au président Saïed pour que ses instructions de rompre avec l’emploi précaire et de garantir un cadre légal, soient appliquée pour ces enseignants.
Il a précisé : « Comme d’habitude, le contrat imposé est un contrat de devoirs sans droits, stipulant que les contrats de travail sont limités dans le temps; c’est à dire d’intérim ».
Parmi les autres points de discorde, il a mentionné la rémunération basée sur les heures de travail, alors que les enseignants suivent des horaires établis par l’administration, ajoutant que si les termes du contrat ne sont pas respectés, celui-ci peut être résilié unilatéralement; ce qui signifie que les enseignants contractuels sont empêchés de protester ou de s’exprimer.