Tunisie-Tribune (Gaza)- Alors que les bombardements israéliens s’intensifient dans l’enclave palestinienne, où les déplacements de civils atteignent des proportions inédites, le chef de l’ONU a tiré, mercredi, la sonnette d’alarme face au bilan humain et matériel du conflit.
La plupart des personnes déplacées avaient déjà dû fuir le conflit à plusieurs reprises, a-t-il précisé.
Depuis la rupture, début mars, du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, les pertes humaines se multiplient à un rythme effarant. Plus d’un millier de personnes, dont des femmes et des enfants, auraient ainsi trouvé la mort dans les raids et opérations terrestres israéliennes.
À cela s’ajoute le choc causé par la découverte, dimanche, des corps de 15 secouristes tués par balle, il y a plus d’une semaine, par l’armée israélienne près de la ville de Rafah, dans le sud de l’enclave, alors qu’ils tentaient de porter secours à des blessés dans la zone. « Le personnel médical, les travailleurs humanitaires et les secouristes doivent être protégés en permanence par toutes les parties au conflit, comme l’exige le droit international humanitaire », a insisté M. Guterres.