Tunisie-Tribune (AMS) – La société les Ateliers Mécaniques du Sahel » AMS » a annoncé que par décision du tribunal de première instance de Sousse, en date du 31 mars 2021, Il a été ordonné l’admission de la société sous la procédure du règlement judiciaire conformément aux dispositions de la loi n°36-2016 du 29/04/2016, relative aux procédures collectives.
Le Tribunal a ordonné le refus de la demande d’admission de la société au bénéfice du règlement amiable, a-t-elle précisé, dans un communiqué publié sur le site du Conseil du marché financier (CMF). Ainsi, suite à cette publication, le CMF a annoncé que la cotation du titre de la société » AMS » sera suspendue le lundi 05 avril 2021 et reprendra le mardi 06 avril 2021. Le tribunal de première instance de Sousse a aussi, ordonné, la nomination d’un administrateur judiciaire et l’ouverture d’une période d’observation de 9 mois. L’administrateur judiciaire désigné par le tribunal est chargé, courant cette période, d’examiner la situation économique et financière de la société, ainsi que prendre acte du plan de restructuration financière et opérationnelle déjà établi.
L’AMS assure que » l’actionnaire de référence de la société et la direction générale ne vont épargner aucun effort pour collaborer avec l’administrateur judiciaire désigné dans le but de préserver et assurer la continuité de l’activité de la société, sauvegarder son patrimoine et conserver les emplois« .
« Dans ce sens, le plan de restructuration financière et opérationnelle établi depuis 2018 et approuvé par l’Assemblée Générale des actionnaires sera mis à la disposition de l’administrateur judiciaire. Lequel plan a été élaboré en concertation avec des cabinets de renom, chacun dans son domaine d’expertise (Due Diligence, montage financier, amélioration opérationnelle, etc…)« .De plus, « l’actionnaire de référence continuera dans les mêmes démarches lancées auparavant dans l’objectif d’apporter à la société le soutien financier nécessaire, à travers une levée de fonds à réaliser par un Fonds d’investissement, pour assurer la reprise de l’activité de la société et rompre définitivement avec les difficultés qu’elle avait rencontrées depuis des années. Ces difficultés se sont accentuées depuis la révolution particulièrement avec la montée en puissance du marché parallèle« .