Vaccin contre le Covid-19 : une troisième dose de Pfizer « probablement » nécessaire

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Tunisie-Tribune (troisième dose de Pfize) – En raison de l’incertitude liée aux variants, les personnes ayant reçu le vaccin de Pfizer pourraient recevoir une troisième dose d’ici à six mois ou un an, puis une injection chaque année, selon le PDG du géant pharmaceutique américain.

Les personnes ayant reçu le vaccin de Pfizer contre le Covid-19 pourraient à nouveau recevoir une dose. « Une hypothèse vraisemblable est qu’une troisième dose sera probablement nécessaire, entre six mois et douze mois, et à partir de là, il y aura une vaccination à nouveau chaque année », a affirmé, jeudi 15 avril, Albert Bourla, le patron du géant pharmaceutique américain, tout en précisant que cette orientation devait encore être confirmée.

A ce stade, deux vaccins, celui de Pfizer-BioNTech et celui de Moderna, sont les plus performants, avec une efficacité de 95 % pour le premier et de 94,1 % pour le second, selon les études cliniques. Administrés en deux doses, tous deux utilisent la technologie novatrice de l’ARN messager, qui n’avait encore jamais été utilisée dans la vie réelle.

  • Une troisième dose à l’étude chez Pfizer-BioNTech

Albert Bourla, président-directeur général de Pfizer, a estimé « vraisemblable » jeudi l’hypothèse selon laquelle « une troisième dose serait nécessaire, entre six mois et douze mois », puis une vaccination chaque année, dans des déclarations rendues publiques par la chaîne CNBC. « Il est extrêmement important de réduire au minimum le nombre de personnes vulnérables au virus », a insisté M. Bourla. L’alliance Pfizer-BioNTech avait déjà annoncé en février étudier les effets d’une troisième dose de son vaccin contre les variants dans une étude clinique.

Plus tôt dans la journée, le directeur de la cellule anti-Covid de l’administration Biden a, lui, aussi assuré que les Américains devaient s’attendre à recevoir un rappel du vaccin afin de les protéger contre les variants du coronavirus en circulation. « Nous ne savons pas tout à ce stade », a reconnu le docteur David Kessler, lors d’une audition devant les parlementaires américains. « Nous étudions la durée de la réponse des anticorps », a-t-il précisé. « Elle semble forte, mais elle connaît une certaine baisse et les variants sont un défi. »