- un certain nombre de questions demeurent posées quant à l'initiative prônant un gouvernement d’union nationale, alors que les réponses sont loin d'être évidentes ?
- Les discussions et les tractations se poursuivent, mais les résultats tardent, et ce, sur fond de polémiques au sein de Nidaa Tounès.
- L’échéance du 25 juillet semble s’imposer et faire consensus, mais cela ne sera pas facile…
Tunisie-Tribune (Gouvernement d’Union Nationale !) – La déclaration du Chef de l’État, de ce mercredi 29 juin 2016, confirmant l’échec du gouvernement Essid, qui a manqué de visibilité et de stratégie, a été, du moins claire et tranchante. Cette déclaration faite, lors de la troisième rencontre qui a eu lieu, , en présence de nombreuses organisations dont l’UGTT, l’UTICA, l’UTAP, l’Organisation des agriculteurs, le secrétaire général du parti Echaâb, le secrétaire général d’Al Massar et du président du parti Al Moubadara, etc. a eu le mérite de faire avancer le dossier sur ce sujet.
Selon le chef de l’État : « La situation est alarmante et il est temps de mettre en place un gouvernement d’union nationale avec une vision pour les trois prochaines années. »
« …l’annonce de la nécessité d’un tel gouvernement est survenue suite à un accord commun entre les parties prenantes, mais aussi parce que l’intérêt du pays l’exige. Cependant, opter pour un gouvernement d’unité nationale était le fruit d’un accord commun », a-t-il ajouté.
Et à Béji Caïd Essebsi de poursuivre en ces termes : « Le plus important est d’arriver à un consensus sur le contenu du programme à mettre en place et non sur le fait de savoir qui présidera le prochain gouvernement ; ceci est secondaire. Il faut commencer par se mettre d’accord sur le principe, dans un premier temps, avant de proposer un nom. »
Selon le président de la République, la démarche doit englober une large concertation. « Nous devons sortir de cette crise que traverse le pays. Cela dit, ensemble nous allons devoir trouver le meilleur concept qui soit, pour bien encadrer ce gouvernement d’union nationale. »
Au niveau du volet juridique, il a indiqué qu’il connaît aussi bien ses prérogatives constitutionnelles, mais aussi ses fonctions en tant que président de la République, « …et nul n’a besoin de me les rappeler. Le fait d’avoir pris cette initiative a un unique intérêt celui de la patrie avant le mien », conclut-il.