Tunisie Tribune (Tunisair) – Le tollé provoqué par le chaos indescriptible à l’aéroport de Tunis-Carthage dimanche dernier n’est même pas encore retombé en voilà un autre. Cette fois le scandale est venu de Tunisair, ancien fleuron mondial de l’aviation. La compagnie aérienne nationale a fait savoir ce vendredi 1er juillet à ses clients que ses horaires de vol subiront des perturbations à partir… d’aujourd’hui – et oui, ils ont attendu le jour même pour l’annoncer, ils ont encore osé – et ce, jusqu’à la fin de cette semaine.
Le motif ? L’arrêt des travaux de maintenance d’un certain nombre d’avions à cause du manque de… pièces de rechange. Tunisair se défausse en arguant que la pénurie frappe dans toute la planète. Le communiqué pointe également des ratés dans l’organisation du trafic aérien dans un certain nombre d’aéroports. Bref, il ne manque que la guerre de Vladimir Poutine en Ukraine pour compléter le tableau et justifier, une fois de plus, l’injustifiable…
Le transporteur national donne des gages sur la sécurisation du transport de ses passagers vers leurs destinations, en dépit de ces perturbations. Tunisair présente ses plus plates excuses aux clients – il en restera beaucoup moins après ces énièmes lapins posés – dont les projets sont tombés à l’eau et annonce un retour à la normale à partir du lundi 4 juillet 2022.
Pour de plus amples informations, il faudra se rabattre sur les agences de voyages, les bureaux de Tunisair ou par le call center aux numéros suivants :
– Depuis l’intérieur de la Tunisie : 77 77 10 81
– Depuis l’étranger : 0021670019160
On a tout dit sur Tunisair et à chaque scandale on monte d’un cran dans l’indignation. N’eût été la stupeur teintée de colère provoquée par l’absence de vols de Tunisair à l’aéroport d’Orly, en France, la compagnie nationale n’aurait peut-être pas pris la peine de formaliser un communiqué pour informer les malheureux passagers. On en est là : Des dysfonctionnements à la pelle qui se répètent, s’accumulent. Si le funeste projet de ces Messieurs/Dames est de couler en beauté la compagnie nationale et bien qu’ils continuent, ils sont sur la bonne voie…
