Tunisie Tribune (tsunami de la faim)- Alors que les risques de famine provoquée par un conflit continuent d’augmenter, le chef de l’humanitaire de l’ONU a exhorté jeudi le Conseil de sécurité à faire face aux crises interdépendantes et à œuvrer à l’établissement d’une paix durable dans les régions touchées.
Devant les membres du Conseil, Martin Griffiths a rappelé les avertissements précédents concernant l’impact du conflit en Éthiopie.
Il a aussi évoqué sa récente visite en Somalie, où plus de 200.000 personnes sont actuellement menacées de famine – un chiffre qui devrait atteindre 300.000 d’ici novembre.
Des évaluations humanitaires récentes ont identifié des centaines de milliers de personnes confrontées à des niveaux catastrophiques de faim, soit la phase 5 du système de classification, l’étape ultime et la plus dévastatrice.
« Cela ne peut tout simplement pas être pire que cela », a déclaré le chef du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), notant que la souffrance généralisée se résume à l’impact direct et indirect du conflit et « au comportement des parties combattantes ».