L’Italie réinjecte 25 M€ de dette dans 5 projets de développement

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Tunisie-Tribune (projets de développement) – le Comité mixte de gestion (CMG) des ressources issues de la Conversion de la Dette publique tunisienne envers l’Italie a approuvé 5 projets de développement lors de sa première réunion, qui s’est tenue le 11 mai 2017, au siège du Ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale (MDICI), a annoncé l’Agence italienne pour la Coopération au Développement-Tunis (AICS).

Les 5 Projets d’un cout total d’environ 25 millions d’euros, ont été approuvés sur la base des lignes stratégiques et des priorités d’action définies dans le mémorandum d’entente entre l’Italie et la Tunisie sur la Coopération au Développement, pour la période 2017-2020, signé à Rome le 9 Février 2017, lors de la visite effectuée par le Président de la République tunisienne en Italie, a ajouté la même source.

Les 5 projets approuvés portent sur un programme d’assainissement couvrant 8 villes dans 5 Gouvernorats tunisiens (Le Kef, Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa, Siliana), pour environ 40 MDT, la restructuration des locaux du Tribunal Administratif à Tunis pour environ 3 millions de dinars, la construction et la rénovation de services d’urgence dans les hôpitaux régionaux de Bizerte, Zarzis, Kasserine, Tataouine, ainsi que ceux de la Rabta et Mongi Slim, La Marsa, l’aménagement des centres de maternité et néonatologie de Monastir et Mahdia, pour un cout total estimé à 17 millions de dinars, le réaménagement des anciens locaux du service de néonatologie à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis pour 0,6 million de dinars et la réalisation d’un projet pilote pour l’emploi dans le Gouvernorat de Kasserine, pour 0,4 million de dinars.

« En effet, la conversion de la dette est une décision politique qui témoigne de l’engagement de l’Italie aux cotés de la Tunisie à travers la conversion d’une partie de la dette extérieure du pays, ce qui permettra d’utiliser les ressources économisées pour la réalisation de projets de développement ayant un impact significatif sur les conditions de vie des populations, notamment dans les zones défavorisées », a indiqué l’AICS, dans son communiqué.