Tunisie Tribune (passagers Emirates) – Les passagers sur un vol de la compagnie Emirates ont enduré un vol de 13 heures, pour finalement retourner à leur point de départ à l’aéroport de Dubaï. Le pilote de ligne a décidé de faire demi-tour avant d’atteindre sa destination.
Cela s’est passé vendredi 27 janvier dernier, sur le vol EK448 reliant Dubaï aux Émirats arabes unis à Auckland en Nouvelle-Zélande, dont la durée de vol habituelle est de 16 heures, rapporte ce mercredi 1er février le journal Independent.
L’avion a volé six heures et demie en direction de la Nouvelle-Zélande avant que les pilotes ne prennent la décision de faire demi-tour. Et ce, à cause des conditions météorologiques extrêmes et des inondations dévastatrices survenues soudainement dans le nord du pays.
« L’aéroport d’Auckland était fermé en raison des inondations »
Selon les données de Flight Radar, l’avion d’Emirates a quitté l’aéroport de Dubaï à 10 h 30 vendredi 27 janvier. Il a volé vers le sud-est en passant par le Sri Lanka, puis en direction de la Malaisie, avant de faire demi-tour au milieu de l’océan Indien et de revenir aux Émirats arabes unis.
Cet itinéraire inhabituel a été repéré et partagé sur Twitter par un passionné d’aviation répondant au pseudo de Robbie Wood. Dans son tweet accompagné d’une capture de l’état de ce vol sur le site Flight Radar, il a précisé que l’aéroport d’Auckland était fermé à ce moment-là.
« L’aéroport d’Auckland étant fermé en raison des inondations, Emirates a décidé de retourner à Dubaï. Il faut compter environ 13,5 heures de vol de Dubaï à Dubaï », a écrit ce passionné d’aviation.
Pourquoi le pilote n’a pas atterri dans un autre aéroport en Nouvelle-Zélande ?
Les passagers se sont retrouvés dans les airs pendant 13 heures et demie au total, avant que l’avion n’atterrisse vers minuit, les ramenant à leur point de départ. Le pilote de ligne aurait pu effectuer un atterrissage dans un autre aéroport de la Nouvelle-Zélande.
Mais il a décidé de faire demi-tour pour une raison purement commerciale. Selon un professionnel du domaine travaillant pour le compte de Flight Radar, cité par la même source, « l’atterrissage dans un autre aéroport néo-zélandais pourrait s’avérer un cauchemar logistique pour Emirates ».
La compagnie doit « trouver des hôtels pour tout le monde, s’assurer que l’équipage se repose, puis acheminer les passagers vers Auckland une fois l’aéroport ouvert. Il est plus facile de gérer la situation avec tout le monde et l’avion à Dubaï », a-t-il expliqué