Tunisie-Tribune (respect des libertés fondamentales) – Le ministère des Affaires étrangères a exprimé son refus des déclarations du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, soulignant que cette institution onusienne se doit d’être neutre, précise et objective avant de prendre position de manière contraire à la réalité.
Le communiqué du ministère affirme que la liberté d’expression et d’opinion est garantie par la Constitution tunisienne et respectée dans la réalité. « Les poursuites judiciaires et les arrestations évoquées dans le communiqué ont été prises en vertu d’actes criminalisés par la loi tunisienne et n’ont rien à voir avec l’exercice de la liberté d’expression. Ces arrestations ont été effectuées dans le strict respect des garanties légales et des procédures en vigueur en Tunisie », lit-on.
Il est également indiqué que les Tunisiens n’attendent aucune évaluation de leur situation intérieure ni de conseils sur la manière d’appliquer leur propre législation. Le communiqué appelle tous les partenaires et toutes les parties à respecter la volonté et les choix du peuple tunisien, et à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires internes du pays ou de toute tentative d’influencer l’indépendance de la justice.
Pour rappel, dans un communiqué publié ce vendredi, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, avait exprimé sa profonde préoccupation face aux restrictions croissantes du droit à la liberté d’expression et à la liberté de la presse en Tunisie.
Face à ces répressions constatées, Volker Türk a exhorté la Tunisie à changer de cap.