- La violence est montée d’un cran cette nuit dans plusieurs villes de France après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier mardi matin lors d’un contrôle.
- En marge de la cellule interministérielle de crise (CIC) organisée à Beauvau, Emmanuel Macron a jugé « injustifiables » les violences de la nuit dernière.
- Une marche blanche est organisée ce jeudi, à partir de 14 heures, au départ de la préfecture des Hauts-de-Seine, à Nanterre.
Dupont-Moretti rappelle que l’information judiciaire a été ouverte « contre un policier, mais pas contre la police »
En déplacement, le garde des Sceaux a rappelé que l’information judiciaire a été ouverte « contre un policier, mais pas contre la police. » « Les amalgames qui d’ores et déjà ont été faits, sont insupportables », a-t-il martelé. Le ministre a également pointé « tous ceux qui de façon irresponsable crachent sur la police », qui sont selon lui « les complices moraux des exactions commises. »
Le procureur dit que « les conditions légales d’usage de l’arme ne sont pas réunies »
Lors de cette même prise de parole, le procureur de la République de Nanterre, a indiqué qu’après audition des policiers et analyse des vidéos à sa disposition, la justice a estimé que « les conditions légales d’usage de l’arme n’étaient pas réunies. »
Le placement en détention provisoire du policier auteur du tir a été requis
Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi à Nanterre, le procureur de la République de Nanterre a assuré que le policier auteur du tir a, à l’issue de sa garde à vue, été déféré devant deux magistrats instructeurs. Son placement en détention provisoire a été requis.
En parallèle, une information judiciaire pour homicide volontaire a également été ouverte.